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Filière riz dans les Hauts-Bassins : les étuveuses font le bilan de leurs activités
Publié le samedi 20 decembre 2014  |  AIB

L’Union nationale des étuveuses de riz du Burkina (UNERIZ) a organisé une assemblée générale ordinaire, le mercredi 17 décembre 2014 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre avait pour but, de faire le bilan des activités menées en 2012 et 2013.

Selon le rapport technique annuel d’activités 2012-2013 de l’Union nationale des étuveuses de riz du Burkina (UNERIZ), après un an et demi de fonctionnement (juin 2012 à décembre 2013), cette structure, malgré sa jeunesse, a pu se faire une place au sein de la filière riz. Près de 80% des activités prévues en lien avec le plan d’action triennal (2012-2014) ont été réalisées; les 20% restant sont le fait des difficultés liées au financement. Par ailleurs, Il convient de noter que des efforts au plan organisationnel, aussi bien au niveau de la faîtière que des unions de base, doivent être faits, pour que l'UNERIZ puisse continuer à affirmer sa crédibilité vis-à-vis des partenaires. Et les leçons tirées devront servir de levier pour mieux affronter les perspectives. La présidente de l’UNERIZ Mariam Sawadogo, a indiqué que sa structure s’est dotée d’organes de gestion que sont: une assemblée générale, un conseil de gestion, un bureau exécutif, un comité de contrôle, un secrétariat permanent et des commissions spécialisées.«Ces organes ont pour mandat, de rendre compte de la vie de l’Union à l’ensemble des membres. Fonctionnelle depuis 2012, l’UNERIZ a pu, grâce à l’appui des partena ires techniques et financiers, réaliser quelques actions inscrites dans son plan d’action» a-t-elle déclaré. Au titre des activités menées, Mme Sawadogo a cité les rencontres trimestrielles du bureau du conseil de gestion. Toutefois, en deux ans de fonctionnement, aucune assemblée générale n’a pu être organisée. Le président de l’Inter profession du riz du Burkina, Lancina Berthé, a assisté à cette assemblée générale. Pour lui, cette rencontre est la bienvenue, car elle a permis de présenter les activités réalisées aux différents membres et de projeter l’avenir de l’Union. «Les difficultés rencontrées dans la filière riz sont d’ordre organisationnel, en plus de la question de l’écoulement des produits. Mais grâce aux étuveuses, le secteur commence à bien fonctionner, malgré certains problèmes qui subsistent», a-t-il laissé entendre. L’ONG OXFAM accompagne l’UNERIZ dans le cadre du programme moyen d’existence durable. Selon son responsable de programme moyen d’existence durable, Karim Séré, elle a organisé en 2006, un voyage d’étude au Ghana, au profit des femmes de l’Union, afin qu’elles s’imprègnent de l’expérience ghanéenne. «Notre ONG accompagne les femmes depuis 2006, en mettant à leur disposition une équipe technique, notamment les chargés de programme, responsables de programmes, secrétaires comptables pris en compte dans le budget de l’institution», a-t-il expliqué. Il a aussi indiqué que son ONG mène beaucoup d’activités avec les femmes et s'est dit satisfait de l’accompagnement fait au profit de l’Union.«Actuellement, nous voyons des résultats concrets, la filière est bien structurée et cela contribue à la promotion du riz local», a-t-il conclu.

Evariste YODA
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