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Les défis de la transition à la Une des quotidiens burkinabè

Publié le vendredi 19 decembre 2014 | Agence de Presse Africaine

Les journaux burkinabè présentent ce vendredi, des menus diversifiés où l’on retrouve à la fois, des sujets sociaux, économiques et surtout politiques marqués par les défis de la transition en cours dans le pays, après la démission du président Blaise Compaoré.

‘’Défis majeurs de la transition : Au cœur d’un panel de haut niveau à l’Université’’, tel est le titre qui barre la Une du quotidien Notre Temps qui présente aussi l’image des panelistes comme l’opposant Salif Diallo, les constitutionnalistes et enseignants Luc Marius Ibriga et Augustin Loada.

Le même journal mentionne en première page : ‘’Unité d’action syndicale : Pour une baisse conséquente des pris des hydrocarbures’’. Il parle de la revendication des syndicats burkinabè.

A ce sujet, Les Dernières nouvelles du Faso (DNF), dans la rubrique ‘’Développement en question’’, s’interrogent ainsi : ‘’A quand la baisse du prix du carburant à la pompe ?’’

Selon ce journal, la grogne risque de refaire surface, voire de s’amplifier si dans les jours à venir les prix des hydrocarbures restent inchangés au Burkina Faso.

‘’Déjà dans certains milieux, l’on entend dire que les autorités tardent à réagir en ce qui concerne la baisse des prix des hydrocarbures. Pour ces personnes, la baisse du coût du baril de pétrole dans les pays producteur devrait se ressentir sur les marchés locaux’’, écrit DNF, ajoutant que ‘’d’aucuns estiment que s’il s’agissait d’une hausse, les consommateurs burkinabè l’auraient déjà ressentie par l’augmentation du prix à la pompe’’.

Et le journal de poursuivre que les syndicats, à travers l’Unité d’action syndicale (UAS), viennent de donner le ton, en demandant aux autorités de baisser le prix des hydrocarbures.

Dans le même sens, Aujourd’hui au Faso arbore à sa Une : ‘’Hydrocarbures : les syndicats exigent la baisse des prix’’.

De son côté, le quotidien national Sidwaya revient sur le sommet de Nouakchott à propos de la coopération sécuritaire dans le Sahel en titrant : ‘’Pour une véritable communauté de renseignement’’.

Le journal relate que le premier Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays participants au ‘’processus de Nouakchott’’ sur la coopération sécuritaire dans la bande sahélienne, s’est ouvert dans la matinée du jeudi 18 décembre 2014 dans la capitale mauritanienne.

‘’Cinq chefs d’Etat dont le président du Faso, Michel Kafando, ont pris part à la cérémonie d’ouverture au Palais des Congrès de Nouakchott ‘’, renseigne Sidwaya avant d’ajouter qu’ils (les chefs d’Etat) ont exprimé leur volonté de constituer une communauté du renseignement en vue de barrer la route au terrorisme.

ALK/cat/APA