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Organisation des élections de 2015 : les Etats-Unis espèrent un chronogramme

Publié le jeudi 18 decembre 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par Séni Dabo
CNT : Moumina Chériff Sy élu président
Jeud 27 novembre 2014. Ouagadougou. Le directeur de publication de l`hebdomadaire privé Bendré, Moumina Chériff Sy, a été élu président du Conseil national de transition (CNT) par 71 voix sur 90 contre 14 à son challenger Ibrahima Koné

Le président de la Transition, Chériff Sy, a accordé, le mercredi 17 décembre 2014 à l’Hôtel du député de Ouagadougou, une audience à l’ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi. La situation politique nationale a dominé les échanges entre les deux personnalités.

Première prise de contact officielle entre l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Tulinabo Mushingi, et le président du Conseil national de la Transition (CNT), le journaliste Chériff Sy, hier mercredi 17 novembre 2014 à l’Hôtel du député de Ouagadougou.
Le diplomate américain est allé, selon ses dires, «féliciter» le premier responsable de l’organe législatif de la Transition pour sa promotion, et profiter aborder avec lui la situation politique au Burkina Faso. Au cours de l’entrevue, il a essentiellement été question de l’accompagnement des Etats-Unis au CNT, et de l’organisation des élections de novembre 2015 par les autorités de la Transition. «En tant que partenaire du Burkina Faso, nous allons accompagner le CNT dans la mesure du possible, si nous avons connaissance de sa feuille de route», a confié l’ambassadeur Mushingi, à la fin de l’entretien.
Il a renchéri : «Au-delà de cela, la priorité, ce sont les élections de 2015. Pour les élections, il y a beaucoup d’activités à mener, et nous voulons voir un calendrier électoral. Tout le monde parle de novembre, mais on ne sait pas ce qui va se passer en janvier, février, etc., pour arriver à cette date-là». Suivant avec attention l’évolution de la situation politique au Burkina Faso, le « pays de l’oncle Sam», à écouter le diplomate, veut être situé sur la conduite du processus électoral. «On parle du fichier électoral, mais on ne sait pas exactement si la question du vote des Burkinabè de l’étranger sera discutée ou pas.
Il y a aussi la question du budget des élections. Est-ce qu’il y a un financement pour organiser les élections ? Il y a un tas de questions sur lesquelles on doit être situé. Est-ce que les élections municipales, législatives et la présidentielle vont être organisées en même temps ? Ce sont des questions qui nous intéressent», a laissé entendre Tulinado Mushingi.

Kader Patrick KARANTAO