Téléphone fixe au Burkina : le changement de numéros est effectif #aOuaga

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Téléphone fixe au Burkina : le changement de numéros est effectif

Publié le lundi 15 decembre 2014 | FasoZine

© Autre presse par DR
Téléphone fixe

Ce lundi, 120 000 abonnés au téléphone fixe ont vu leur numéros changés. La mesure, annoncée depuis quelques mois par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), vise à rendre disponible environ 20 millions de numéros que les opérateurs pourront utiliser en fonction de leurs besoins pour la téléphonie mobile.

Beaucoup l’auront constaté ce lundi : les numéros du téléphone fixe ont changé. Ainsi, le préfixe 40 devient 24 et 50 devient 25. Seul le préfixe 20 reste inchangé. Désormais, tous les numéros de téléphone fixe qui commençaient par l’indicatif 40 commenceront désormais par le 24. Il s’agit des abonnés de la zone du Nord et de l’Est du pays : des provinces du Yatenga, du Zondoma, du Passoré, du Bam, du Loroum, du Sanmatenga, du Namentenga, du Ganzourgou, du Koulpélogo, de la Kompienga, de la Tapoa, de la Komondjari, du Yagha, du Séno, de l’Oudalan, du Kouritenga, du Gourma, de la Gnagna et du Soum.

Les abonnés au téléphone fixe de la zone du Centre pourront quant à eux, composer le 25 comme préfixe en lieu et place du 50. Il s’agit des provinces du Kadiogo, de l’Oubritenga, du Bazèga, du Boulkièmdé, du Sanguié, du Kourwéogo, du Nahouri, de la Sissili, du Ziro et du Zoundwéogo.

Tous les numéros de téléphone fixe qui commencent par l’indicatif 20, ne changeront pas. Il s’agit notamment de la zone Ouest qui comprend les provinces du Houet, de la Bougouriba, du Loba, de la Léraba, du Noumbiel, du Poni, des Balé, du Tuy, de la Kossi, du Kénédougou, des Banwa, de la Comoé, du Sourou, du Nayala et du Mouhoun.

Lors d’une conférence de presse en août dernier, Maturin Bako, le président de l’Arcep, expliquait que le réaménagement du plan de numérotation (qui devait entrer en vigueur le 30 novembre et a été repoussée au 15 decembre) s’imposait pour permettre à l’institution de créer de nouveaux espaces pour les opérateurs mobiles qui sont de grands consommateurs de numéros téléphoniques. « La dénumérotation ou changement de numéros, concernera environ 120 000 abonnés fixes et permettra à l’Arcep, de rendre disponible environ 20 millions de numéros, que les opérateurs pourront utiliser en fonction de leurs besoins pour la téléphonie mobile », précisait M. Bako.