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Une étude sur la filière menée par le ministère du Commerce en validation à Koudougou

Publié le vendredi 12 decembre 2014 | AIB

Le ministère de l’industrie, du commerce et de l’Artisanat à travers la direction générale du commerce a organisé le 9 décembre à Koudougou, un atelier de validation d’une étude sur le marché de la viande auBurkina Faso. L’ouverture des travaux de l’atelier a été présidée par le directeur général du commerce M. Nazaire Paré et ce, en présence du coordonateur national du PAFASP, M. Atamana Bernard Dabiré dont la structure est le principal partenaire pour la réalisation de l’étude.

C’est dans l’optique de pallier aux difficultés qui minent le développement du marché de la viande que le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat avec l’appui du programme d’appui aux filières agro-sylvo-pastoral (PAFASP), a commandité une étude sur le marché de la viande au Burkina Faso. Une étude dont l’objectif essentiel est de faire connaitre avec précision la segmentation actuelle du marché intérieur de la viande et son évolution afin d’adapter au mieux les appuis aux acteurs de la filière bétail et viande et d’offrir aux consommateurs une viande de qualité répondant aux exigences du marché. Pour se faire, les deux structures que sont la direction générale du commerce et le PAFASP se sont attaché les services du cabinet d’études IPSO Conseils, retenu à l’issue d’un appel d’offres lancé à cet effet qui a mené l’étude. C’est donc la validation du rapport provisoire déposé par ce cabinet qui fait l’objet de l’atelier de Koudougou qui a réuni une trentaine de participants, tous des acteurs intervenant dans la production et la commecommercialisation de la viande au Burkina Faso. Il s’est agit pour les participants de faire une analyse sans complaisance de la segmentation, du marché, des circuits de d’approvisionnement, de conditionnement, de conservation, de distribution et de commercialisation de la viande et de faire des propositions de solutions d’amélioration de la qualité répondant aux exigences du marché. Aussi, les participants ont eu à examiner le rapport provisoire dans sa forme et dans son fond; à examiner la faisabilité de la mise en œuvre du plan d’action, et se sont prononcé sur la validation du document. A noter que le document soumis à validation est volumineux de 197 pages et structuré en quatre grandes parties. La première partie est relative à l’organisation socio-économique, commerciale, institutionnelle, législative et règlementaire du marché de viande au Burkina. La deuxième partie du rapport traite de l’offre et de la demande actuelles et potentielles de viande au Burkina Faso, analyse la production et le profil des acteurs et fait un diagnostic de l’offre et de la compétitivité globale de chaque segment des conditions de conservation, de la distribution et de la commercialisation de la viande. Quant à la troisième partie, elle analyse le fonctionnement et l’efficacité globale des circuits et dispositifs d(‘approvisionnement de la viande dans notre pays. Enfin, la quatrième partie fait des recommandations et propositions de stratégies et d’un plan, opérationnel bâti autour de trois axes principaux et relatifs à l’appui au développement de l’élevage moderne; l’appui à l’amélioration et au renforcement des modes de transport, de conditionnement, de conservation, de distribution et de commercialisation de la viande et l’appui accompagnement des acteurs de la filière bétail viande.

Selon le directeur général du commerce M. Nazaire Paré, cette étude constituera si elle est validée, sans doute un référentiel clé pour un développement harmonieux du marché de viande au Burkina Faso et de la filière bétail viande. C’est pourquoi, tout en invitant les participants à un examen minutieux du document, a tenu à reconnaitre les mérites du PAFASP qui a accepté financer l’étude et l’atelier de validation. Pour sa part, le coordonateur national du PAFASP M. Atamana Bernard Dabiré a dit toute la disponibilité de sa structure à accompagner la direction générale du commerce jusqu’à l’aboutissement de l’étude pour une qualité de la filière viande dans notre pays.

François KABORE