« Le jeudi 13 décembre 2012, aux environs de 21 heures à Pobé Mengao, chef-lieu de la commune du sieur Konfé Madi, conseiller municipal nouvellement élu sous la bannière de l’UPR et prétendant sérieux à la gestion de la mairie, a été froidement abattu par le nommé Konfé Issouf. La gendarmerie a réagi avec promptitude en mettant la main sur le meurtrier à Ouagadougou dès le lendemain vendredi. Konfé Madi a été inhumé le vendredi très tôt dans la matinée dans sa propre concession à Pobé Mengao. Le Doua ou office religieux en de pareilles circonstances a eu lieu le dimanche 16 décembre en présence d’une délégation de l’UPR conduite par Ousseni Tamboura, coordonnateur régional du Sahel.
La délégation a adressé les condoléances du Bureau exécutif national et de l’ensemble des militants UPR du Soum et de la région du Sahel à la famille éplorée. La délégation s’est ensuite entretenue avec les parents du défunt et les jeunes de la localité, dans le double souci de les rassurer, d’une part, de l’engagement du parti à œuvrer pour que justice soit rendue, et d’autre part, les convaincre à faire confiance à la Justice et aux forces de sécurité. Il est cependant important de signaler que toujours dans la commune de Pobé Mengao, d’autres nouveaux élus, soupçonnés d’être favorables aux projets politiques de Konfé Madi de son vivant, sont à ce jour menacés de mort.
Sont dans cette situation d’angoisse les nommés Konfé Daouda, Dicko Hamadoun et autres, respectivement élus sous la bannière de l’UPC et du PDS/METBA. La brigade de gendarmerie de la province du Soum a été saisie de ces faits également. Les faits ci-dessus relatés vont à l’encontre des appels réitérés de la classe politique nationale pour un environnement électoral apaisé et sont de nature à détériorer les rapports sociaux entre les populations locales qui ont jusqu’ici vécu en bonne entente. C’est pour cela que le Bureau exécutif national (BEN) de l’UPR lance un appel aux acteurs politiques concernés afin que chacun s’investisse pour que d’autres situations similaires n’endeuillent pas les populations de la localité et pour que la paix et la sérénité s’installent de nouveaux entre elles. Le BEN réitère la compassion du parti à la famille éplorée et aux jeunes de la localité et les rassure que tout sera mis en œuvre pour que justice soit rendue. Il en appelle également aux forces de l’ordre, à la Justice et aux associations de défense des droits de l’Homme pour que le dossier soit instruit avec célérité et diligence. »