Politique
Burkina Faso : Michel Kafando annonce la tenue d’états généraux de la justice
Publié le vendredi 12 decembre 2014 | Jeune Afrique
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Le Burkina Faso célébrait jeudi le 54e anniversaire de son indépendance. À cette occasion, le président de transition Michel Kafando a annoncé la tenue prochaine d'états généraux de la justice.
Des états généraux de la justice se tiendront bientôt au Burkina, a annoncé le président de transition Michel Kafando. "Nous organiserons incessamment les états généraux de la justice dans l'optique de concevoir des réformes hardies et appropriées pour régler l'ensemble du contentieux", a déclaré l'ancien diplomate dans un discours prononcé mercredi soir à Dédougou (Nord-Ouest), où se tenaient jeudi 11 décembre les célébrations du 54e anniversaire de l'indépendance burkinabè.
"Il s'agit désormais de bâtir un nouveau Burkina sur un socle solide et inébranlable à partir d'institutions fortes et viables avec comme finalité l'instauration d'une société plus juste et plus démocratique", a lancé Michel Kafando.
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"Pour les questions de corruption, laissez-nous le temps ! (...) Nous sommes en train de faire le boulot", a déclaré Michel Kafando lors d'une conférence de presse jeudi soir à Dédougou.
Le président intérimaire et son Premier ministre, le lieutenant-colonel Zida, ont déjà appelé à de multiples reprises à restaurer la justice burkinabè, annonçant notamment la réouverture des dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo.
"La famille Sankara a attaqué l'État burkinabè. Nous allons voir maintenant sous quelle forme on peut (lui) donner une réponse", a observé Kafando, qui avait annoncé dès son discours d'investiture qu'il autorisait l'exhumation de la dépouille du capitaine Sankara afin de vérifier son identité.
"La Cour africaine des droits de l'Homme a dit que ce dossier [Zongo, NDLR] est imprescriptible. Ça veut dire qu'à tout moment on peut l'ouvrir et nous allons l'ouvrir", a déclaré Kafando.
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"On ne peut pas passer ce forfait en pertes et profits. Il n'est pas question pour nous de solder ce que nous considérons comme une injustice ", a-t-il poursuivi, ajoutant que toutes ces questions judiciaires seraient revues lors des états généraux de la justice. ... suite de l'article sur Jeune Afrique
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