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Le président du Faso, Michel Kafando : «Il n’y a aucun problème entre Zida et moi»
Publié le vendredi 12 decembre 2014  |  Sidwaya
Sénégal
© Présidence par DR
Sénégal : le Président du Faso rencontre la communauté burkinabè
Vendredi 28 novembre 2014. Dakar (Sénégal). A peine arrivé pour participer au 15e Sommet de la Francophonie, le Président du Faso, Michel Kafando, a rencontré la communauté burkinabè vivant au « Pays de la Teranga »




Le président du Faso, Michel Kafando, a animé une conférence de presse dans l’après -midi du jeudi 11-Décembre 2014, en marge de la célébration du 54e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, à Dédougou. Avec les journalistes, le président de la Transition a commenté la situation nationale et internationale.

Sans tabou ni langue de bois, c’est avec aisance que le président du Faso, Michel Kafando, s’est soumis aux différentes questions des hommes de médias, quelques heures après le défilé civil et militaire entrant dans le cadre de la commémoration du 54e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Avant d’entrer dans le vif du sujet, Michel Kafando a d’abord remercié la population de la Boucle du Mouhoun pour sa contribution à la réussite du 11-Décembre 2014. Il l’a invitée à prendre soin des infrastructures mises à sa disposition. Le président du Faso a souligné la pertinence du principe de la célébration tournante du 11-Décembre. «Elle permet à toute la nation de se tourner vers une région. Cela permet de connaître l’histoire et la culture de cette localité», a-t-il indiqué.
Revenant sur sa décision d’autoriser l’authentification de la tombe du président Thomas Sankara, le chef de l’Etat trouve que c’est un engagement légitime. «C’est une décision qui a été bien acceptée par le public. Pour nous, c’est cela l’essentiel», a-t-il indiqué. Selon le président Kafando, il s’agit de donner l’autorisation à la famille du capitaine Thomas Sankara, de vérifier si son corps repose réellement dans ce qui est considéré comme sa tombe. Dans le même ordre d’idée, il a annoncé la tenue des états généraux de la Justice au cours desquels, le dossier Norbrt Zongo pourrait être évoqué. Pour lui, le non-lieu prononcé à propos de ce dossier est difficile à justifier. «Il s’agit d’une injustice notoire, parce c’est un crime qui a été commis et on ne peut pas passer ce forfait en perte et profit», a expliqué le chef de l’Etat. En ce qui concerne l’organisation des prochaines élections, Michel Kafando a déclaré que son gouvernement dispose de peu de temps, mais qu’il est animé d’une ferme volonté d’honorer ses engagements. Dès janvier 2015, il promet engager des concertations afin d’arrêter un programme à même de mener à bien ces échéances électorales dans les règles démocratiques. «Nous allons rencontrer la Commission électorale nationale indépendante pour étudier les questions des listes électorales et du Code électoral qu’il faut revoir», a-t-il précisé. Toutefois, le chef de l’Etat a demandé de la patience. «Nous sommes venus trouver un système vieux de 27 ans qu’il faut déboulonner. Mais rassurez-vous, les résultats ne tarderont pas à venir», a-t-il exhorté. S’agissant du changement de personnes à la tête des sociétés et institutions, l’animateur de la conférence de presse a répondu : « Rien n’est fait dans l’arbitraire, toute décision est bien réfléchie avant d’être prise ». Du reste, il a donné l’assurance de travailler en parfaite harmonie avec son Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, pour faire taire les rumeurs selon lesquelles c’est le second qui dirigerait le pays. « Il n’y a aucun problème entre Zida et moi», a-t-il insisté.
Au plan international, les journalistes se sont intéressés aux relations Burkina-Mali, ce d’autant plus que le président déchu Blaise Compaoré a joué le rôle de médiateur dans ce pays en proie au terrorisme. A ce sujet, Michel Kafando a indiqué que les relations entre les deux pays ne sont pas d’ordre personnel mais d’Etat à Etat. Par conséquent, a-t-il souligné, malgré le changement de pouvoir, les deux Etats gardent de bons rapports.


Paténéma Oumar OUEDRAOGO
Kamélé FAYAMA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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