Le Réseau des journalistes pour la lutte anti-tabac au Burkina Faso (REJAT-BF) a animé une conférence de presse le mardi 18 décembre 2012 à Ouagadougou. L’activité a été l’occasion de faire un bilan du chemin parcouru en une année d’existence et aussi évoquer les perspectives.
Après un peu plus d’une année d’existence, le Réseau des journalistes pour la lutte anti-tabac au Burkina Faso (REJAT-BF, créé en août 2011) veut partager avec le grand public le bilan de ses activités. A cet effet, il a animé une conférence de presse le 18 décembre 2012 à Ouagadougou. A cette occasion, le secrétaire exécutif du réseau, Abdoul Wahab Nombré, a relevé devant ses confrères que bon nombre d’actions ont été menées par le réseau pour participer à la lutte contre le tabac. « Notre ambition à l’époque était de mobiliser les hommes de médias dans une organisation faitière en vue de sensibiliser la population sur les conséquences liées au tabagisme. Pour matérialiser cette vision, le réseau a déployé diverses activités au nombre desquelles le projet de création des espaces non fumeurs exécuté entre mai et juin 2012 », a-t-il fait savoir.
Les membres du REJAT-BF s’activent pour informer plus l’opinion publique sur les aspects néfastes de la cigarette à travers la réalisation de productions journalistiques, a ajouté le secrétaire à l’information du réseau, Parfait Ido. « Tous les journalistes qui sont au sein du REJAT-BF font soit des productions, soit des émissions pour donner l’information sur la lutte anti tabac. J’ai moi-même reçu en émission un docteur avec qui nous avons parlé des méfaits du tabagisme », a-t-il complété. Si aujourd’hui, le réseau a le soutien du ministère de la Santé et d’ONG, il n’en demeure pas moins qu’il fait face à des difficultés.
La principale est le financement. « Le réseau est toujours à la recherche de toutes sortes d’appui pour mettre en œuvre les multiples actions que nous avons dans le cadre de la lutte contre le tabac. Des projets sont encore en souffrance faute de financement. Aussi, nous faisons l’objet de tentative de corruption de la part des firmes de tabac. Mais sur cette question, nous restons fidèles à notre ligne : celle de ne jamais prendre de l’argent de la part des industries du tabac », a relevé le secrétaire exécutif du REJAT-BF.