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Les régulateurs africains des médias apportent leur touche
Publié le mercredi 10 decembre 2014  |  Sidwaya
Régulation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Régulation de l`audiovisuel : vers la mise en place d`un observatoire ouest-africain
Mardi 4 mars 2014. Ouagadougou. Palace hôtel. Les présidents de la plateforme des régulateurs de l`audiovisuel des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA) plus la Guinée tiennent une réunion de 48 heures au cours de laquelle il sera question, entre autres sujets, de la création d’un observatoire de l’audiovisuel ouest-africain




Le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida a reçu en audience une délégation du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), conduite par son président en exercice, Abdourahamane Ousmane, à la primature, le 9 décembre 2014. Les échanges ont porté sur l’organisation des élections de novembre 2015.

Présente dans la capitale burkinabè dans le cadre d’une mission d’information et de contact avec les nouvelles autorités et le Conseil supérieur de la communication (CSC), la délégation du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) a été reçue par le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, dans la matinée du 9 décembre 2014. Conduite par son président en exercice, Abdourahamane Ousmane, par ailleurs président du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Niger, la délégation a dit être venue traduire son soutien au peuple du Burkina Faso dans sa conquête de démocratie. « Au cours de mon entretien avec le chef du gouvernement, j’ai tenu à exprimer la solidarité de notre réseau envers l’instance sœur ici et également envers toutes les autorités de la transition et le peuple burkinabè dans sa conquête de liberté et de démocratie. Notre réseau a aussi exprimé sa disponibilité à mettre à profit toute son expérience et son expertise pour accompagner le processus de transition », a soutenu M. Ousmane. L’un des objectifs phares du gouvernement de transition étant d’organiser des élections libres et transparentes en 2015, le RIARC a dit être prêt à s’engager en tant qu’organisation africaine aux côtés des premiers responsables du pays afin de réussir l’organisation de ces scrutins. « Aujourd’hui, les élections en Afrique constituent des tournants décisifs pour la vie sociopolitique de nos pays. Si elles sont bien organisées, c’est-à-dire libres, honnêtes et transparentes, elles conduisent à la paix, à la démocratie, à la stabilité et donc au développement. Par contre, quand elles sont mal organisées, elles ouvrent parfois la voie à des contestations et très souvent à des violences politiques et sociales », a expliqué l’hôte de M. Zida. Selon lui, il est du devoir du réseau de témoigner de sa solidarité et son soutien à ce processus et particulièrement à la régulation des médias. Car, a-t-il poursuivi, une des conditions de la transparence des élections demeure l’égal accès et équitable des partis politiques et des candidats aux moyens de communication. « Et ce rôle est dévolu au CSC. Au niveau du RIARC qui regroupe 33 pays membres, nous avons développé au fil de notre histoire démocratique, une expérience assez riche en matière de régulation des médias dans un contexte d’élections pluralistes et particulièrement dans un contexte de transition. Nous sommes venus affirmer notre disponibilité à apporter cette expérience aux autorités burkinabè », a ajouté Abdourahamane Ousmane. Il a jugé son entretien satisfaisant parce que de son avis, le chef du gouvernement a accueilli favorablement leur initiative. « Nous nous réjouissons beaucoup que le Premier ministre ait accueilli favorablement cette disponibilité. Je sors de cet entretien assez satisfait parce que nous avons remarqué une réelle volonté du chef du gouvernement à assumer sa part de responsabilité dans cette marche historique du peuple burkinabè pour plus de démocratie et de liberté », a conclu le président en exercice du RIARC.


Gaspard BAYALA
gaspardbayala87@gmail.com
Jean-Paul CONGO
(Stagiaire)
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