Économie
Pour le Groupe de la Banque mondiale, la politique économique est un élément clé de l’action internationale contre le changement climatique
Publié le mardi 9 decembre 2014 | Banque Mondiale
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WASHINGTON – À l’occasion des négociations climatiques qui se déroulent actuellement au Pérou, Jim Yong Kim appelle de ses vœux l’adoption, à Paris l’année prochaine, d’un accord global sur le climat. Il a affirmé que tous les pays devraient tarifer les émissions de carbone, supprimer les subventions aux combustibles fossiles, créer les conditions favorables au développement des énergies renouvelables et investir dans des projets qui résistent aux phénomènes climatiques extrêmes.
Dans un discours prononcé aujourd’hui au Council on Foreign Relations, à Washington, le président du Groupe de la Banque mondiale a indiqué que l’accord de Paris devra envoyer des signaux immédiats aux investisseurs et aux marchés financiers afin qu’ils contribuent à transformer les économies dans l’objectif de réduire à zéro les émissions nettes de polluants avant la fin du siècle.
« Dans un an, tous ceux qui forment la communauté internationale auront l’occasion d’envoyer un message clair en montrant qu’ils sont déterminés à gérer leur économie dans l’objectif de réduire à zéro les émissions nettes avant 2100 », a déclaré Jim Yong Kim.
« Chaque pays se situant à un stade spécifique de son développement, le rythme auquel s’effectueront les réductions d’émissions et les investissements dans des mesures d’adaptation varieront d’un pays à l’autre. Il n’en demeure pas moins que l’accord de Paris sera l’occasion d’exposer une ambition collective, une ambition qui se traduira par une demande de croissance verte à long terme et par des engagements plus importants en faveur de l’adaptation », a-t-il poursuivi.
Et d’expliquer : « Plus grande sera notre ambition, plus forte sera la demande de programmes et de projets qui transformeront les économies. En portant une plus grande ambition, on enverra un message fort aux investisseurs — du secteur public comme du privé, qu’ils soient nationaux ou étrangers — quant à la demande et à la rentabilité d’investissements à long terme dans des systèmes énergétiques et de transport propres, dans une agriculture et une sylviculture durables, et dans de nouveaux produits économes en ressources. »
« À la conférence de Paris, nous devrons sonner l’heure du ralliement pour une gestion efficace de l’économie au niveau local, national et mondial au service de la lutte contre le changement climatique », a exhorté Jim Yong Kim.
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