Politique
Burkina : le principal parti d’opposition veut asseoir de ‘’meilleures stratégies’’ en vue des élections de 2015
Publié le lundi 8 decembre 2014 | AIB
© AFP par ISSOUF SANOGO
Le chef de file de l`opposition politique, Zéphirin Diabré, lors des négociations Samedi 08 novembre 2014 à Ouagadougou |
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Ouagadougou – L’ex principal parti d’opposition burkinabè, l’Union pour le changement (UPC) a appelé dimanche ses militants de la capitale à asseoir les ‘’meilleures stratégies’’ à l’approche des élections générales de 2015, a constaté un journaliste de l’AIB.
«Nous devons nous préparer dès à présent, but de notre rencontre avec le président pour que nous puissions échanger ensemble afin de pouvoir asseoir les meilleures stratégies au regard des échéances futures de novembre 2O15», a déclaré le Secrétaire général de la section du Kadiogo de l’Union pour la démocratie et le progrès (UPC), Bruno Kafando au cours d’une rencontre d’échange entre le président et les structures de base du Kadiogo.
«Cette rencontre (permettra) de voir tout le mécanisme qui a été mis en place pour la transition (…) et quelles sont les stratégies et les idées qu’on peut se donner pour bâtir une stratégie cohérente pour aller aux élections de 2015 telles que prévues», a-t-il expliqué.
Selon le président de l’UPC Zéphirin Diabré, «il est normal que de temps en temps, les responsables du parti au plus haut niveau puissent s’entretenir avec les structures de base d’une province donnée et aujourd’hui, c’est le Kadiogo’’, précisant que ‘’c’est l’occasion d’échanger sur la vie du parti et de se donner des idées et des conseils pour ce qui est des stratégies à mettre en œuvre’’.
«Nous sommes dans une situation particulière car depuis l’insurrection, c’est la première fois que nous avons l’occasion de rencontrer nos camarades. On va tirer le bilan de ces évènements que tout le monde a vécu et examiner les voies et moyens pour relancer la machine du parti au niveau de Kadiogo dans les perspectives de échéances qui sont à venir», a-t-il ajouté.
Selon M. Diabré, «la véritable question pour nous, c’est de préparer les échéances à venir et de nous inscrire de manière beaucoup plus importante dans la vie politique de notre pays» avant d’ajouter que «c’est un défi à relever».
«Avec les actions que nous avons mené depuis 2012 et le cours des évènements et les récents il ya une certaine sympathie qui s’est développée et l’UPC est plus connue aujourd’hui qu’il ne l’était en 2012 quand allait aux élections législatives», a-t-il mentionné, avant de souligner que «c’est maintenant aux différentes structures de capitaliser cela».
Le Burkina Faso organisera en fin 2015 des élections générales. Un gouvernement de transition a été mis en place, après le départ de Blaise Compaoré, contraint à la démission par un soulèvement populaire les 30 et 31 octobre. Dès lors, l’assemblée nationale et les conseils municipaux ont été dissous par les nouvelles autorités.
DG
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