Le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce(OMC), Pascal Lamy, a visité le mercredi 19 décembre 2012 à Ouagadougou, le centre de référence de l’OMC au Burkina Faso et la société Faso coton.
En visite de travail au Burkina Faso du 18 au 19 décembre 2012, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, était le mercredi 19 décembre 2012 dans les locaux du centre de référence de l’OMC au Burkina Faso et de la société Faso coton. Au centre de référence, le premier responsable de l’OMC a annoncé l’intention de sa structure de moderniser ledit centre. « Nous sommes d’accord pour engager les fonds nécessaires pour renforcer et moderniser ce centre », a-t-il laissé entendre. Pour lui, le centre est toujours alimenté par des informations en support-papier.
« Dès lors que le gouvernement du Burkina installera l’Internet, nous engagerons des ressources nécessaires pour son équipement », a-t-il poursuivi. Selon M. Lamy, l’idée de ce centre est de permettre aux nationaux d’avoir des informations qu’il faut, afin d’être en permanance en contact avec le monde des affaires. Quant au directeur général du commerce extérieur, Nasaire Paré, il a rappelé que le centre de référence a été créé en 1997. « Malheureusement, pour des questions budgétaires, nous n’avons pas pu maintenir l’équipement et la connexion Internet. Ce qui fait que le centre ne contient actuellement que la documentation-papier », a-t-il appuyé. Pour lui, c’est dans le cadre de le remettre en chantier que le ministère en charge du Commerce a demandé à l’OMC de l’aider à rénover et à équiper ce centre, de matériels modernes.
« Le centre a pour souci d’aider le secteur privé et public à avoir des informations en temps réel par rapport à ce qui se mène au siège de l’OMC à Genève et de permettre à la jeune génération de pouvoir suivre des cours en ligne », a conclu M. Paré. Après le centre de référence, le premier responsable de l’OMC a visité l’usine d’égrainage de la société Faso coton. Pour lui, cette visite se justifie par le fait de l’importance du coton pour le Burkina Faso et pour son organisation. « Le coton est un produit d’exportation pour le Burkina et pour certains pays africains. Mais, le commerce international du coton est faussé car certains pays riches qui continuent de subventionner leurs producteurs. Nous essayons de travailler au niveau de l’OMC pour que les règles du jeu soient plus justes », a-t-il laissé entendre. Il a aussi, rappelé que l’amélioration du commerce international demeure une priorité de l’OMC.
