Société
Burkina: l’Eglise catholique appelle à un changement de comportements pour plus d’unité
Publié le lundi 8 decembre 2014 | AIB
© Autre presse par Le Kaf
Yagma 2014 : un pèlerinage sous la direction du nouveau cardinal Dimanche 2 mars 2014. Yagama. Le chef de l`Eglise famille de Dieu du Burkina, Philippe Ouédraogo, a célébré le pèlerinage catholique national dans ses nouveaux habits de cardinal |
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L’Eglise catholique du Burkina a appelé dimanche à Dédougou (Ouest, 230 km), la communauté à un changement de comportements, alors que le pays s’apprête à commémorer son 54ème anniversaire de l’indépendance, six semaines après la chute de Blaise Compaoré, chassé par la rue.
La communauté Chrétienne vit au rythme «non seulement de la préparation, mais surtout de la volonté de changement, un changement de cœurs, et d’esprit pour plus d’unité pour plus de joie à servir la nation» a déclaré Abbé André Kiétaga, curé de la paroisse cathédrale Saint Anne de Dédougou, après une séance de prière.
«J’exhorte la communauté à vivre cet évènement (la fête nationale, ndlr) qui nous permettra de retrouver l’unité et de vivre dans la paix», a appelé le religieux appelant les burkinabè à «travailler à l’unification d’une nation prospère».
Le Burkina Faso célèbre le 11 décembre prochain, le 54è anniversaire de son indépendance, alors que le pays traverse une crise politico-sociale, marquée par un soulèvement populaire, les 30 et 31 octobre, qui a contraint le président Blaise Compaoré à la démission, après 27 ans de règne.
«Nous avons interpelé les responsables politiques à travailler à ce que la paix revienne (dans le pays)» a indiqué le curé de la cathédrale de Dédougou, ville abritant cette année la commémoration tournante de la fête de l’indépendance.
Vendredi dernier, ce sont les fidèles musulmans de cette ville qui ont prié pour que les festivités se déroulent sans anicroches, exhortant à l’occasion les acteurs politiques à travailler à construire une nation de paix.
Blaise Compaoré qui a géré le pays durant 27 ans avant d’être renversé par la rue fin octobre. Depuis la chute de Blaise Compaoré, le pays est dirigé par un tandem militaro-civile : le président de la transition, un diplomate émérite de 72 ans et le premier ministre, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, ex numéro deux de la garde prétorienne de Compaoré.
Aux lendemains de leur prise du pouvoir, les nouvelles autorités, souhaitant mettre un terme à la corruption et à la gabegie décriées sous l’ancien régime, ont promis que «plus rien de sera comme avant». Dès lors, elles ont procédé à un changement à la tête de plusieurs sociétés publiques et institutions.
Cette année la fête de l’indépendance du Burkina est célébrée sous le thème «rôle et responsabilité des collectivités territoriales pour l’émergence du Burkina Faso». Alors que le premier ministre a dissout tous les conseils municipaux, au sein desquels le parti du président déchu comptait le plus de représentants sur toute l’étendue du territoire national.
ndt
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