Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

CHR de Ouahigouya : quand un accompagnant de malade échappe à une escroquerie
Publié le lundi 8 decembre 2014  |  Le Quotidien
CHR
© Autre presse par DR
CHR de Ouahigouya




Djéliba a été informé d’une situation déplorable au Centre hospitalier régional de Ouahigouya. Concernant les accompagnants de malades. En effet, ce joyau qui fait la fierté des populations semble être un enfer pour certains patients. Un homme, qui s’est confié à Djéliba, dit avoir été victime d’une escroquerie en novembre, au service de médecine du CHR. « Lorsque mon papa y fut admis, j’ai payé la caution de la chambre qui s’élève à 15 000 de F FCFA. Etant déjà averti de certaines pratiques déplorables au sein du CHR, j’ai dit à mes frères de me contacter avant tout paiement. Et c’est ainsi qu’un jour, mes frères ont signifié que deux agents leur ont dit de payer les frais de chambre. Surpris, je leur ai signifié qu’une caution a été payée dès notre admission au centre. Après discussion, nous sommes parvenus à un arrangement. Les deux agents, qui étaient des femmes, ont proposé qu’on règle les frais d’hospitalisation sur place, au lieu d’aller à la caisse. Ayant compris l’escroquerie, je leur ai remis la somme de 10 000 Francs. Sur place, les deux agents se sont partagé la somme. Après, l’une d’elles s’est retirée. J’en ai profité pour demander à l’autre de me livrer un reçu de paiement. Elle m’a fait savoir qu’il n’y a pas de reçu à fournir lorsqu’il s’agit d’un arrangement. C’est ainsi que j’ai réclamé qu’elles me remettent l’argent pour me permettre d’aller régler normalement à la caisse du CHR. Elle a joint sa camarade au téléphone. Celle-ci était déjà partie. Elle a signifié qu’elle ne pouvait plus revenir. J’ai pu récupérer mon argent et je suis allé régler les frais de chambre directement à la caisse. Là, je n’ai déboursé que la somme de 2500 F CFA».

Affaire « Cauris d’or » au secteur 2 de Ouahigouya : l’affaire réglée à l’amiable
Il y a deux mois, Djéliba avait relaté une histoire d’escroquerie au secteur 2 de Ouahigouya. En rappel, une femme qui pratiquait le système de tontine dénommé « Cauris d’or » a profité de l’affectation de son mari à Kaya pour disparaître avec une importante somme d’argent. Eh bien, Djéliba a appris que le mari et sa femme sont revenus dans la Cité de Naaba kango pour sauver leur honneur. La somme à rembourser s’élevait à environ 500 000 de FCFA. Selon les informations parvenues à Djéliba, le mari, surpris par cette affaire, fut obligé de contracter un prêt dans une banque de la place pour régler le problème. L’affaire a été réglée à l’amiable pour éviter qu’elle ne se termine à la gendarmerie ou à la maison d’arrêt.

Direction régionale des Ressources animales du Nord: climat tendu entre le DP et le DR
Le climat est tendu entre le directeur régional des Ressources animales du Nord et son directeur provincial. C’est du moins ce qu’a appris Djéliba, de sources proches de la direction. Selon des témoins, il a fallu de peu pour que les deux patrons en viennent aux mains, il y a environ deux semaines. Selon l’informateur de Djéliba, le directeur provincial juge que son patron (le directeur régional) le méprise et autorise des missions dans sa province sans l’en aviser. C’est ainsi qu’il a rompu toute communication avec ce dernier. Pour se venger, le directeur provincial aurait retardé le versement d’une certaine somme auprès de son « patron », après la vente des tourteaux. Djéliba rappelle que dans les directions provinciales, les agents sont également chargés de la vente de tourteaux. Après la vente, l’argent doit être reversé à la direction régionale. Exaspéré, le directeur régional se serait rendu dans le bureau du directeur provincial pour mettre les points sur les « i ». Se sentant touché dans son orgueil, le DP aurait refermé la porte de son bureau, avec son « patron » à l’intérieur, pour lui dire ses 4 vérités. Selon la source de Djéliba, les échanges furent houleux. N’eût été l’intervention des collaborateurs, les deux hommes en seraient venus aux mains. Djeliba a appris que depuis cette crise, les activités ne fonctionnent plus normalement.

Route Ouahigouya-Frontière du Mali : l’entreprise ATP dos au mur
Djéliba, lors de ses nombreux déplacements dans la Cité de Naba Kango, a constaté une importante perturbation de la circulation et du système hydraulique. Renseignements pris, il s’agit des travaux de bitumage de la route Ouahigouya-Frontière du Mali,réalisés par l’entreprise ATP, qui sont à l’origine de cette perturbation. Les populations déplorent de nombreux cas d’accidents mortels survenus sur cette voie du fait ou non des travaux qui s’y déroulent. Si les choses semblaient aller au ralenti sur ce chantier, Djéliba a constaté que la donne a changé depuis quelque temps. En effet, Djeliba a constaté que l’entreprise a appuyé sur l’accélérateur. Des travaux s’y déroulent de jour comme de nuit.
Commentaires