Politique
« Le peuple burkinabè voulait le changement et Dieu a donné plus », selon Zéphirin Diabré
Publié le dimanche 7 decembre 2014 | Agence de Presse Africaine
© aOuaga.com par G.S
Révision de la Constitution : marche de protestation de femmes à Ouaga Lundi 27 octobre 2014. Ouagadougou. Des femmes de l`opposition et de la société civile ont marché dans l`après-midi pour exiger le retrait de l`Assemblée nationale du projet de loi portant révision de la Constitution. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique |
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Le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, ex-Chef de file de l’opposition politique (CFOP), a déclaré dimanche lors d’une rencontre avec les structures de base de son parti dans la capitale, que «le peuple burkinabè voulait le changement et Dieu a donné plus ».
La rencontre du président de l'UPC avec les structures provinciales de la section Kadiogo (Ouagadougou) du parti, avait pour objectif de remercier les militants et d'échanger avec eux, au sujet des prochaines batailles.
A cette occasion, Zéphirin Diabré a félicité les militants de l'UPC/Kadiogo non seulement pour leur mobilisation du jour, mais aussi pour les actions menées depuis la création du parti.
Parlant de la situation politique nationale, M. Diabré a soutenu que « le peuple a demandé le changement pour le Burkina Faso, mais Dieu a donné plus en permettant à notre pays de se débarrasser de certaines personnes».
Il parle ainsi de l'insurrection populaire de fin octobre dernier ayant contraint Blaise Compaoré à la démission.
Pour lui, cette «victoire» n'est l'apanage ni d'un mouvement ni d'une formation politique encore moins d'une personne, ajoutant que l'opposition politique a seulement créé le cadre juridique ayant permis au peuple de faire le reste du travail qui a conduit à la démission du président Compaoré.
Le président Zéphirin Diabré a fait remarquer que la rencontre avec les structures de base du Kadiogo est une occasion qui devrait permettre de tirer le bilan des évènements de l'insurrection populaire.
Selon Zéphirin Diabré, il est normal que les responsables de l'UPC, au plus haut niveau, puissent s'entretenir de temps en temps avec les structures de base d'une province donnée sur la vie du parti.
Il a reconnu qu'au moment où il était chef de file de l'opposition, il n'a pas eu toujours le temps nécessaire pour se consacrer convenablement à son parti.
Et d'ajouter qu'après Ouagadougou, les rencontres avec les militants vont se poursuivre dans d'autres provinces du pays.
ALK/od/APA
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