La Banque mondiale, l’Union européenne et le Danemark viennent d’allouer un montant de 64,6 milliards de francs CFA pour des projets de développement au Burkina Faso, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l’Economie et des Finances.
L'apport de l'Union européenne, d'un montant global de 26,3 milliards de francs CFA servira à financer le Programme d'appui à la politique sectorielle de la santé (PAPS) et le Projet d'appui à la mise en œuvre de la coopération Burkina Faso-Union européenne.
L'ambition de l'Union européenne, est de ‘'soutenir directement la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire par une accélération de l'atteinte des OMD et des principaux défis du secteur de la santé que sont notamment la lutte contre un taux élevé de morbidité et de mortalité chez la mère et l'enfant'', a indiqué le chef de la délégation européenne, Alain Holleville.
Quant à la Banque mondiale, son appui de 5 milliards de francs CFA servira à construire 720 chambres d'étudiants au profit de la Fondation de l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2IE).
Devenu un pôle d'excellence de l'UEMOA, de la CEDEAO et du NEPAD reconnu dans le reste du monde, l'Institut accueille environ un millier d'étudiants de 21 nationalités, 800 étudiants de 27 nationalités en formation à distance et 1500 stagiaires en formation continue.
D'un montant total de 33,3 milliards de francs CFA, la contribution du Danemark vise à soutenir plusieurs secteurs dont le Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA).
La coopération entre le Danemark et le Burkina Faso a débuté en 1973.
Les domaines majeurs de la coopération au développement entre les deux pays sont les secteurs de l'eau et assainissement (30%), l'agriculture (20%), l'éducation (10%), la macro-économie (25%), la décentralisation, les droits humains et la société civile (10%) ainsi que la lutte contre le Sida (5%).