Afrique
Ouagadougou : le MNLA toujours bien installé
Publié le samedi 6 decembre 2014 | Le Quotidien
© aOuaga.com par Séni Dabo
Conférence de presse des mouvements armés de l`Azawad Lundi 4 novembre 2013. Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l`Azawad (MAA) et le Haut conseil de l`unité de l`Azawad (HCUA) ont animé une conférence de presse pour réagir à l`assassinat de deux journalistes de RFI et évoquer leur projet d`union |
|
Pour ceux qui doutaient que la rébellion touareg était une bande logée, nourrie et soigneusement entretenue par l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, le moment est venu pour lever l’équivoque. Considérés par la presse malienne et certaines ambassades comme ayant plié bagages de la capitale burkinabè, dès la chute du régime Compaoré, les rebelles touareg, d’origines maliennes, qui avaient obtenu l’asile dans ce pays voisin n’a connu aucune perturbation sur ce plan. Au large du nord-ouest du Burkina Fasso en frontière avec le Mali, où sont installés les refugiés maliens, des résidus du mnla et autres groupes sécessionnistes vivent sans inquiétude, malgré le départ de celui que les autres ont teint en ennemi du Mali pour le fait que son pays ait donné asile à des civils non armés sur le sol du Faso. A Ouagadougou, c’est en pleins secteurs huppés de la ville comme : Ouaga2000 et Azimmo que vivent toujours les leaders rebelles, sous le couvert de l’asile. Parmi lesquels leaders on a Mahamadou Djéri Maïga, l’ancien député Ibrahim Mohamed Ag Assaleh, qui fait des va-et-vient entre Ouaga et Alger. Il y a aussi le chef du mnla, Bilal Ag Achérif, qui, lui, a cherché à aller au Maroc. Sa demande d’exil a été rejetée par le gouvernement marocain. Raisons ? Paris a mis son doigt dans l’œil de son partenaire marocain. C’est aussi pour éviter la polémique avec l’ennemi Algérien, nous ont indiqué une source proche de la rébellion.
Vers les secteurs périphériques de Ouaga, plusieurs jeunes ayant combattu auprès du mujao et d’Aqmi, se sont retrouvés aux côtés de leurs vieux parents. Les derniers événements ayant conduit au départ de Blaise Compaoré a fait que beaucoup de tarig (pas de rebelles mais refugiés), craignant pour leur sécurité, se sont émigrés vers Djibo et Mintao (vers la frontière, non loin de Hombori). Mais, pour ce qui est des leaders de la rébellion, c’est la pluie et le beau temps. Ils vivent comme au temps de Blaise et estiment que c’est l’Etat burkinabé qui leur a donné l’asile et non Blaise.
Haby Sankoré / abamako.com
Commentaires
Sondage
Autres articles
Ecole normale supérieure de l’université de Koudougou : des stagiaires en colère refusent de toucher leurs pécules
Le Quotidien - 6/12/2014
Insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 : hommage de la Nation au dernier martyr Issaka Derra
Le Quotidien - 6/12/2014
Travailleuses domestiques au Burkina: Leurs conditions de travail préoccupent des associations
Le Quotidien - 5/12/2014
L’ex-majorité s’est réunie hier dans la soirée
Le Quotidien - 5/12/2014
Protestation contre le Continuum et la gestion des APE : La FES/BF décrète 72 heures de grève
Le Quotidien - 5/12/2014
Tous les articles d'actualités
Le Quotidien - 6/12/2014
Le Quotidien - 6/12/2014
Le Quotidien - 5/12/2014
Le Quotidien - 5/12/2014
Le Quotidien - 5/12/2014