Société
Travailleuses domestiques au Burkina: Leurs conditions de travail préoccupent des associations
Publié le vendredi 5 decembre 2014 | Le Quotidien
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Il s’est tenu, le 28 novembre 2014 à Ouagadougou, un atelier d’appropriation du plan d’action et de mobilisation en faveur des droits des filles travailleuses domestiques. Organisé par Forum for African Women Educationnalists (FAWE), cet atelier a pour objectif de permettre aux membres du groupe de plaidoyer, de mener en synergie les différentes actions pour un changement réel du statut de la fille travailleuse domestique au Burkina.
Permettre aux membres du groupe de mieux comprendre et s’approprier les actions du plan, identifier les sources de financement du plan d’action de plaidoyer pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des filles travailleuses domestiques, assurer la visibilité du plan d’action. Ce sont là, entre autres, les objectifs poursuivis par l’atelier d’appropriation du plan d’action et de mobilisation en faveur des droits des filles travailleuses domestiques déclinés par la coordonnatrice du FAWE, Absétou Lamizana pour qui, « les pires formes de travail des enfants constituent une préoccupation pour les autorités gouvernementales, mais aussi pour les ONGs et les associations intervenant dans le domaine de la protection et la promotion des droits de l’enfant ». Selon la représentante de la présidente du Forum for African Women Educationnalists (FAWE), Fatoumata Donga/Bambara, « le thème que les participants à l’atelier aborderont constitue une des recommandations de l’étude ayant révélé les résultats de l’état des lieux suscité et visant les objectifs stratégiques tels que l’influence des politiques en matière d’éducation ayant trait à l’éducation des filles et des femmes en vue d’assurer l’accès, la rétention et la performance des filles et des femmes dans le système éducatif, la mise en évidence des priorités en matière d’éducation des filles et des femmes ». En outre, le thème vise à susciter, par le biais des médias, la prise de conscience des avantages socio-économiques de l’éducation des filles et des femmes.
Quant à la représentante de Diakonia, Salamata Ouédraogo, elle a rappelé que « le projet de plaidoyer sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des filles domestiques fait suite aux activités antérieurs portant sur la mobilisation sociale et l’éducation contre les pires formes de travail des enfants et particulièrement des filles dans la province du Kadiogo dont l’objectif était de contribuer à une prise de conscience de la situation et une meilleure connaissance des populations sur les textes et lois en matière de lutte contre les pires formes de travail des enfants en vue de leur intériorisation en terme de changement de pratiques et de mœurs ». Ce qui suppose, selon elle, que le présent plan de plaidoyer entend consolider les acquis de la période antérieure, tout en visant un changement structurel. Toute chose, poursuit-elle, « qui implique un élargissement des catégories de cibles, l’affinement de stratégie et la coalition avec d’autres acteurs »1
Par MGE
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