Société
Une trentaine d’enseignants-chercheurs se préparent à l’agrégation
Publié le vendredi 5 decembre 2014 | Sidwaya
© aOuaga.com par A.O
Littérature : Pr Albert Ouédraogo dédicace son premier essai Samedi 14 juin 2014. Ouagadougou. Le professeur d`université et ancien ministre Albert Ouédraogo a dédicacé son premier essai intitulé «Démocratie et cheffocratie ou la quête d’une gouvernance apaisée au Faso» |
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L’Université Ouaga II organise dans le cadre de sa politique de soutien à la promotion des enseignants-chercheurs, la 2e édition de la formation au concours d’agrégation des sciences économiques, du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), du 1er au 7 décembre 2014, à Ouagadougou.
La problématique du manque d’enseignants pour encadrer les étudiants surtout ceux en fin de cycle et qui préparent leur thèse ou master, dans les différentes universités burkinabè se pose avec acuité. A l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) par exemple, le pays dispose de cinq enseignants-chercheurs de rang A, c’est-à-dire des maîtres de conférence, dont un bientôt admis à la retraite, qui peuvent suivre les étudiants en master et doctorat. Cette même UFR ne dispose pas de professeurs titulaires. Au vu de ce faible taux et de l’effectif pléthorique des étudiants, il sied de prendre des dispositions idoines pour préparer la relève afin d’assurer un enseignement supérieur de qualité au profit des universitaires. C’est ce qui justifie l’organisation de la session de formation au concours d’agrégation des sciences économiques, au profit d’une trentaine d’enseignants-chercheurs dont 21 de l’Université de Ouaga II (UOII), trois respectivement l’Université de Ouagadougou (UO), l’Université de Koudougou et de l'Université de Bobo-Dioulasso. En plus de ces participants, il y a deux du Sénégal, deux du Togo et deux du Bénin. Pour le président de l’UO II, Pr Stanislas Ouaro, l’objectif est de travailler de sorte à ce qu’à travers ces formations, l’on puisse croître le nombre d’enseignants magistraux, de sorte qu’à chaque concours d’agrégation, le Burkina Faso arrive à inscrire quelques candidats qui pourront passer les grades et venir renforcer le corps professoral. «Parce que pour le moment, il n’y a que l’UO II qui forme en thèse et master, en économie, gestion et en droit pour tout le pays», a-t-il expliqué. Il a ajouté que la formation est assurée par six éminents professeurs dont trois venus de la France, du Gabon, du Sénégal et trois autres de l’UO II. A la question de comprendre comment les travaux se dérouleront pendant cette semaine, Pr Ouaro a répondu : «Les candidats vont être invités à tirer des leçons dans leur spécialité d’origine, iront dans les bibliothèques pour préparer ces leçons pendant huit heures de temps et reviendront rencontrer ces spécialistes, qui vont les recevoir individuellement afin qu’ils présentent ce qu’ils ont préparé et enfin, ils leur feront des observations». Selon le conseiller technique du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Ali Ouédraogo, représentant le ministre, le renouvellement du corps professoral est un impératif. C’est pourquoi, il a dit la disponibilité de son département à accompagner toute initiative visant à accroître les taux des encadreurs dans les institutions d’enseignement supérieur.
Gaspard BAYALA
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