Politique
Burkina Faso : Compaoré au cachot ?
Publié le mercredi 3 decembre 2014 | Jeune Afrique
© aOuaga.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Photo : Blaise Compaoré, président du Faso |
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L’ex-président Blaise Compaoré devra-t-il affronter les tribunaux ? La justice nationale ou internationale ? Les déclarations des autorités burkinabè se suivent et ne se ressemblent pas. Pas encore…
Recroquevillé, ces derniers mois, sur son entourage familial et arc-bouté sur la légalité illégitime de son projet de révision constitutionnelle, Blaise Compaoré a compromis un avenir prometteur. Pour une rallonge de pouvoir qu’il annonçait périlleux, il y a quelques années, à Mamadou Tandja, l’ex-président du Faso a perdu l’occasion d’être applaudi. Applaudi pour avoir offert au Burkina, en 2015, sa première alternance démocratique. Peut-être même applaudi pour avoir sauvé l’Afrique d’une délocalisation canado-haïtienne du pouvoir francophone. En 2012, Yamina Benguigui, alors ministre française de la Francophonie, ne défendait-elle pas l’idée d’un Compaoré à la tête de l’OIF ?
Au lieu de cela, après 27 ans de pouvoir, l’ancien “P.F” est devenu “S.D.F.”. Et c’est là sa moindre angoisse. Car des épées de Damoclès judiciaires planeraient sur sa tête, si l’on en croit les déclarations notamment officielles venues de son pays natal. Sera-t-il sauvé par les contradictions d’une transition bicéphale ? D’un côté, le Premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, annonçait, lors d’une interview télévisée locale, qu’il entendait demander au Maroc l’extradition du président déchu, pour peu qu’une plainte soit déposée à son encontre. Une saillie qui peut paraître trop spontanée, si l’on considère que le “P.M.” fut le numéro deux du Régiment de sécurité présidentiel mis à l’index dans quelques dossiers “de sang”. ... suite de l'article sur Jeune Afrique
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