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Exportation illegale d’or au burkina :2 trafiquants d’or épinglés à l’aéroport de Ouagadougou
Publié le mercredi 3 decembre 2014  |  Le Quotidien
Un
© Autre presse par DR
Un lingot d`or




Pour donner plus de détails sur une opération menée par les services de la douane et de la Brigade nationale anti-fraude, le ministère des Mines et de l’Energie a convié les journalistes à une conférence de presse, le 2 décembre 2014. Cette opération a permis d’appréhender des fraudeurs d’or qui avaient en leur possession 77 kilogrammes d’or à l’aéroport international de Ouagadougou.
Suite à une publication d’un organe de presse de la place faisant cas de l’arrestation de deux individus en possession d’environ 77kg d’or et de leur libération, le ministère des Mines et de l’Energie a organisé le mardi 2 décembre 2014, au sein dudit ministère, une rencontre avec les hommes de médias et cela dans le souci d’apporter des éclaircissements sur cette affaire. Contrairement à ce qu’a relaté cet organe, le Secrétaire général du ministère des Mines et de l’Energie, Emmanuel Nonyarma, a affirmé que ces deux individus de nationalité étrangère se trouvent bel et bien en prison. D’ailleurs, « Après leur garde-à-vue, ils ont été présentés au Procureur du Faso près du tribunal de grande instance de Ouagadougou pour toutes fins de droit », a-t-il rappelé. Quant à leur arrestation, il a expliqué que « dans la nuit du 24 octobre dernier, une opération des services des douanes de l’aéroport international de Ouagadougou a permis de mettre la main sur deux étrangers en possession d’une quantité d’environ 77 kg d’or, qu’ils tentaient d’exporter illégalement ». Cela a été rendu possible grâce à l’intervention de la Brigade spéciale des douanes de l’aéroport international de Ouagadougou. Selon toujours Emmanuel Nonyarma, après audition, ces personnes interpellées ont confessé que l’or leur aurait été fourni par le responsable d’un comptoir d’achat, de vente et d’exportation d’or dénommé Société de financement des orpailleurs (SOFIOR). Il ressort aussi de cette audition, selon le SG, que ces individus étaient venus au Burkina Faso dans le but de pratiquer illégalement la commercialisation de l’or et d’exporter cet or d’environ quatorze lingots dont la valeur est estimé à 1 milliards 500 millions de F CFA. Les enquêtes ont aussi permis de savoir que l’un des suspects n’est pas à son premier forfait. En effet, Emmanuel Nonyarma a confié que ce dernier a affirmé effectuer en moyenne deux fois le voyage par mois et les quantités d’or qu’il exportait frauduleusement variaient entre 6 et 30 kilogrammes d’or. Quant au responsable de la SOFIOR, le « cerveau de ce trafic, a confessé à son tour, les faits de fraude à la commercialisation d’or. Il utilisait certaine faille et complicités au niveau de l’aéroport pour les exportations illégales ». Ce dernier également est dans les mains de la justice, précise-t-il. Nonobstant l’insistance des hommes de médias pour connaitre la l’identités et les nationalités de ces individus, le SG du ministère des Mines et de l’Energie a confié que pour des raisons d’enquêtes et pour mieux appréhender les autres complices, il est préférable pour le moment de taire leurs identités. Tout en précisant qu’ils ne sont ni de l’Afrique de l’Ouest, ni de l’espace CEDEAO et ni de l’UEMOA. A la question de savoir si le comptoir est en règle, il a répondu par l’affirmative, mais que celui-ci n’a pas respecté les règles régissant de l’exportation de l’or.Selon le directeur général de la douane, Sylvestre K.J. Sam, c’est la première fois que son institution fait la saisie d’une telle quantité d’or. Selon lui, il y a des lois qui règlementent l’exportation de l’or au Burkina Faso, en occurrence, la loi 2011-027. Au niveau de son institution, a-t-il poursuit, c’est le code des douanes. « Avant et pendant l’exportation, il y a une procédure à observer. Il y a un certain nombre de règles à respecter. Le dépôt obligatoire d’une déclaration d’exportation à laquelle est joint un ensemble de documents obligatoires ». Ce qui s’est passé, toujours selon le directeur général de la douane, ces règles n’ont pas été respectées par les individus qui ont été appréhendés par la brigade spéciale. Il a également laissé entendre que pour ce cas, les intéressés ont déposé une déclaration d’exportation.Mais, « malheureusement il y avait deux aspects. Au niveau des formalités d’exportation la quantité qui a été déclaré se résume à deux kilos sur environ 77 kilos. Sur toute la ligne, les procédures n’ont pas été respectées », foi du DG de la douane1


Par Franceline KABRE
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