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Campagne de sensibilisation sur les méfaits de l’excision : Sept victimes des séquelles ont été enregistrées dans le Houet
Publié le jeudi 20 decembre 2012   |  L'express du Faso




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La direction provinciale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Houet en collaboration avec le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE) a entamé une campagne de sensibilisation du 21 novembre au 8 décembre 2012 à Bobo-Dioulasso. Sur les méfaits, mais aussi les possibilités de réparations des séquelles de l’excision.

Ils étaient présents sur plusieurs sites notamment le plateau Yéguéré, dans les districts sanitaires, devant des lycées et collèges, dans les mairies d’arrondissements… pour sensibiliser les populations sur les méfaits de la pratique de l’excision, qui, malgré les nombreuses luttes, continue d’être pratiquée dans la clandestinité. Eux, ce sont les agents de la direction provinciale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Houet (DPASSEN), les agents de Santé du district sanitaire de Dô, les associations communautaires (maia et promaco). Ils ont pendant trois semaines partager toutes les informations relatives aux mutilations génitales féminines. Une pratique qui continue son chemin et si l’on n’y prend garde, contribuera toujours à endiguer l’épanouissement de la femme. En effet, tels que mentionné dans un des documents du SPCLPE, malgré la prise de conscience grandissante des populations des méfaits de l’excision, le fléau demeure avec des poches de résistance et une tendance à la clandestinité. La baisse de l’âge de la fillette à l’excision est aussi un indicateur. « Ils ou elles ont seulement changé de stratégies dans la pratique », informe un animateur des stands. De l’engouement, il y en avait sur les sites de sensibilisation. Hommes et femmes, jeunes ou adultes animés d’une curiosité manifestaient un intérêt particulier aux messages de sensibilisations. Tous voulaient comprendre ce qui a justifié l’incrimination de la pratique de l’excision au Burkina Faso, comment elle peut conduire à un accouchement difficile, que faire si une connaissance est victime de séquelles de l’excision, combat-elle l’insatiabilité sexuelle de la femme…. Toutes ces questions, les animateurs des stands ont apporté des réponses au mieux les connaissances des populations sur le fléau.

Sept victimes des séquelles de l’excision enregistrées lors de la campagne

C’est un tabou pour certaines femmes ! Mais celles-là ont eu le courage de s’ouvrir, de se confier sur les séquelles de l’excision qu’elles gardent depuis bien longtemps. Elles étaient au nombre de six. A entendre le directeur provincial, elles bénéficieront d’une consultation gratuite et les médecins spécialistes verront dans quelles mesures les séquelles pourront être réparées. A noter cependant, que les séquelles diffèrent selon les manières dont l’excision a été pratiquée. L’objectif qui était poursuivi pour ces campagnes, a été largement atteint grâce à une forte implication des différents acteurs, selon ce qui ressort du bilan fait par les agents. « 1483 personnes ont été directement touchées par les actions de communication et des dizaines de milliers par l’information », ont-ils relevé.

Bassératou KINDO

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