Après la cérémonie d’ouverture, les conférences de la troisième édition du Salon international de la littérature orale et du livre de jeunesse de Bobo-Dioulasso (SILLOB) continuent. Le mardi 18 décembre élèves, invités, conférenciers étaient encore réunis dans l’enceinte de la mairie centrale.
Inspecteur de français, Oumar Ouédraogo était le principal conférencier de la soirée. Après avoir abordé les différents types de contes, il a procédé à une clarification conceptuelle des expressions à utiliser afin de se faire comprendre. Composée d’élèves en majorité, l’assistance a suivi avec intérêt la conférence qui avait pour thème : « Contes et résolution des conflits de générations ». Ainsi on aura appris que les conflits de génération émanent par exemple des divergences de perception, de goûts, de priorité…
Tout au long de son exposé, il est revenu sur les objectifs visés à travers les contes dans nos sociétés notamment la résolution subtile des conflits. Après son exposé, Salia Traoré, un pure produit du N’ko (Ecriture) a exposé sur l’alphabet N’ko en revenant largement sur l’histoire du N’Ko. Le N’ko, est une écriture africaine, qui permet de transcrire toutes les langues. Il a été créé pour venir en rescousse à l’Afrique autrefois taxée de continent sans écriture. Une fois les exposés finis, les élèves et les invités ont voulu en savoir davantage sur les voies et moyens entrepris pour les contes, la portée du N’Ko dans le monde d’aujourd’hui...
En ce qui concerne les contes, Oumar Ouédraogo a rassuré les uns et les autres. Un vaste travail universitaire entamé depuis longtemps par des enseignants d’université, dont le professeur Albert Ouédraogo, actuel ministre des Droits humains et de la Promotion civique est en cours.