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La France met à l’honneur la Tunisie et le Burkina Faso
Publié le lundi 1 decembre 2014  |  La Dépêche du Midi
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Les chefs d`États de la Francophonie tienne une deuxième séance de travail
Dimanche 30 Novembre 2014. Dakar. Les chefs d`État présents au XVe Sommet de la Francophonie tienne une séance de travail au programme du dernier jour du sommet. Photo : Le président français François Hollande




Le 15e sommet de la Francophonie qui a débuté hier à Dakar a été placé sous haute surveillance, en raison de l’instabilité qui touche le Mali voisin. Présent parmi les 77 délégations rassemblées, le président François Hollande a tenu à citer en exemple les élections en Tunisie et le changement au Burkina Faso, réitérant son avertissement aux dirigeants qui voudraient se maintenir «en violant l’ordre constitutionnel».

«La Francophonie est soucieuse des règles en démocratie, du respect des lois constitutionnelles et de l’aspiration des peuples à des élections libres», a assuré le président lors d’un discours devant la trentaine de chefs d’État et de gouvernement réunis à Diamniadio, à 30 km de la capitale sénégalaise.

Les récentes élections tunisiennes sont selon le président «un exemple de réussite du Printemps arabe». «Cette transition doit également servir de leçon : là où les règles constitutionnelles sont malmenées, là où la liberté est bafouée, les citoyens de ces pays trouveront toujours dans l’espace francophone le soutien nécessaire pour faire prévaloir la justice, le droit et la démocratie», a lancé le président français. Il a également cité «la belle démonstration» du peuple burkinabè qui a chassé du pouvoir le président Blaise Compaoré, poussé à la démission le 31 octobre suite à un soulèvement populaire et la pression de la France. Ce pays doit maintenant «maîtriser le processus» de transition «et faire en sorte que des règles puissent être posées et respectées, que la réconciliation vienne».

Enfin, en réponse aux déclarations de Nicolas Sarkozy sur la place du continent africain dans l’histoire, François Hollande a tenu à affirmer que «l’Afrique est non seulement dans l’histoire mais l’Afrique est, si je puis dire, aussi une partie de notre avenir».
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