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Les chefs d’Etat africains doivent s’inspirer de l’exemple du Burkina (Hollande)
Publié le samedi 29 novembre 2014  |  Agence de Presse Africaine
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© AFP par KENZO TRIBOUILLARD
Le président français François Hollande lors d`une conference de presse
Vendredi 25 juillet 2014. Paris.




Dakar - Le président français, François Hollande, a exhorté samedi à Dakar, les chefs d’Etats africains qui veulent modifier leur constitution afin de briguer un nouveau mandat, à s’inspirer de l’exemple burkinabé où le peuple a poussé, à la démission en fin octobre, le président Blaise Compaoré.

«Ce qui s’est passé au Burkina Faso doit amener les présidents qui veulent changer leur constitution à réfléchir car, ce sont les peuples qui décident actuellement», a notamment dit M. Hollande.

Il s’exprimait à l’ouverture officielle du 15ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui se tient samedi et dimanche à Dakar sous le thème : «Femmes et jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement».

Une trentaine de chefs d’Etats et de gouvernement, et un parterre de personnalités venues du monde entier, prennent part à cette rencontre qui doit élire le successeur du Sénégalais, Abdou Diouf.

Poursuivant son discours, François Hollande a appelé les autorités du Burkina Faso à maitriser le processus de transition, poser les règles démocratiques.

«Il est inutile de procéder à des règlements de comptes personnels dans le contexte actuel du Burkina», a ajouté M. Hollande, félicitant du coup la Tunisie pour la transition démocratique en cours.

Sur ce, il a félicité l’ex-président sénégalais, Abdou Diouf, estimant qu’il a accepté que l’alternance politique puisse intervenir en 2000 dans son pays, en acceptant le choix des électeurs (qui avaient élu au second tour Me Abdoulaye Wade).

«La Francophonie est soucieuse de la démocratie, de la liberté des votes et du respect de la constitution. C’est pourquoi, il est heureux de constater le retour de Madagascar qui avait été écarté parce qu’il n’y avait pas des règles démocratiques», a encore dit François Hollande, appelant également à une mobilisation générale contre l’insécurité.

Citant le récent attentat au Nigeria, il a souligné que le monde n’a pas encore fini avec le terrorisme et doit se mobiliser contre ce fléau.


TE/of/APA
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