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Lutte contre les pesticides nocifs : 68 demandes d’homologation portées à l’approbation des experts
Publié le mercredi 26 novembre 2014  |  Sidwaya




L’Institut du Sahel organise du 24 au 28 novembre 2014 à Ouagadougou, la 35e session ordinaire du Comité sahélien des pesticides. Cette rencontre sera une occasion pour les experts des pays membres du CILSS d’examiner les demandes d’homologation des pesticides avant leur mise sur le marché.

La vente et l’utilisation anarchique des pesticides constituent de nos jours, un problème de santé publique. C’est fort de ce constat que les pays membres du Comité inter- Etat de lutte contre la sècheresse dans le Sahel (CILSS) à travers le Comité sahélien des pesticides (CSP) se réunissent tous les deux ans pour combiner leurs expertises afin de mettre à la disposition des populations, des produits efficaces et à faible danger pour l’homme. Placée sur le thème «Pesticide d’accord, mais santé et environnement d’abord », la 35e session du Comité sahélien des pesticides qui se tient du 24 au 28 novembre 2014, va permettre aux experts des neuf pays membres, d’examiner 68 dossiers de demande d’homologation soumis à l’approbation. Ils vont également examiner et valider au cours de cette rencontre, les différents études et documents de travail révisés. Selon le président du CSP, Adama Toé, la structure a déjà fait ses preuves dans le continent, d’où la nécessité pour le CILSS de doter le CSP d’un budget de souveraineté, afin de garantir son indépendance vis-à-vis de l’industrie chimique. Il a invité les pays membres au respect strict des pesticides homologués lors des appels d’offre et le respect de la règle de recommandation mutuelle des résultats des essais d’efficacité biologique des pesticides. Le représentant de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Hilaire Sanou, a rappelé les contextes difficiles dans lesquelles l’agriculture est pratiquée dans les pays membres du CILSS. Mais, il souligne que le recours aux pesticides pour améliorer les récoltes ne doit pas faire oublier le caractère nocif de ces produits vis-à-vis de l’homme, des animaux et de l’environnement. Et pour soutenir le CILSS dans ses efforts, il a affirmé que la Commission de l’UEMOA a signé une convention d’appui au renforcement du dispositif d’information sur la sécurité alimentaire, la lutte antiacridienne et la gestion des pesticides. Dans son allocution, le représentant du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, Mamadou Coulibaly, a précisé que face aux différentes menaces tant naturelles qu’humaines, il est important que l’ensemble des acteurs conjuguent leurs efforts en vue de réduire au maximum les risques. Il a rassuré les participants de l’importance de leurs travaux. « Les résultats de vos délibérations permettront la mise sur le marché de ces Etats, de nouveaux pesticides de qualité qui vont sans doute contribuer à améliorer la qualité de la production agricole et la qualité de vie des populations du Sahel », a-il-avoué. Prévue se tenir au Mali, la rencontre a été délocalisée au Burkina Faso pour cause de maladie à fièvre hémorragique due au virus Ebola.


Donald Wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr
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