Politique
Insurrection populaire au Burkina : 24 morts et 625 blessés (officiel)
Publié le mercredi 26 novembre 2014 | AIB
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L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre qui a contraint l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré, à la démission a fait 24 morts et occasionné 625 blessés, selon un avant-projet de rapport soumis par le comité ad hoc sur les atteintes aux droits humains au Premier ministre le 20 novembre dernier.
« A la date de remise du projet, la situation des pertes en vies humaines au cours des manifestations insurrectionnelles fait ressortir un total de dix-neuf (19) morts. Quatorze (14) ont perdu la vie dans les structures sanitaires et cinq (5) ont fait l’objet de constat par les services santé dans les domiciles », a annoncé mardi à l’issue d’une conférence de presse, la présidente de la commission ad hoc, Clarisse Ouoba.
« L’insurrection populaire a également suscité des mutineries au sein de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) et de Bobo-Dioulasso (Ouest). Il faut déplorer, cinq(05) décès dont trois (3) consécutives à des tentatives d’évasion et deux (2) liés au confinement des détenus dans un bâtiment », a-t-elle ajouté.
Mme Ouoba a précisé que les six cents vingt cinq (625) blessés présentant des lésions de toutes natures (inhalation de gaz lacrymogènes, plaies pénétrantes par balles ou objets tranchants) ont été reçus dans des formations sanitaires du pays.
Au cours des manifestations des édifices publics et privés ont été saccagés et/ou incendiés. Selon elle, « officiellement l’on enregistre à ce jour au total quatorze (14) cas d’atteinte à des biens publics ».
« A cette étape de l’élaboration du rapport par le comité, plus de 260 cas d’atteintes aux biens privés de diverses natures ont été enregistrés en référence aux sources qui ont été utilisées pour la compilation des données constitutives », a-t-elle poursuivi.
A la lumière des faits et dans le souci de rétablir la paix et la cohésion sociale, le comité a formulé des recommandations, entre autres, l’organisation d’une journée nationale d’hommage aux morts, la poursuite et l’intensification des actions de sensibilisation et la prise de dispositions idoines à travers la mise en place de mécanismes permettant d’apporter des réponses aux différents cas d’atteintes aux droits humains.
A l’entendre, « aucun mandat n’a été donné ni pour enquêter sur les responsables des atteintes ni pour définir ou envisager des sanctions résultant de ces actes attentatoires aux droits humains ».
Source : aib.bf
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