Art et Culture
Burkina Faso : le syndicat des journalistes exige la réouverture du dossier Norbert Zongo
Publié le mercredi 26 novembre 2014 | Agence de Presse Africaine
© Autre presse par A. Sanfo
Le Syndicat autonome des travailleurs de l`information et de la culture (SYNATIC) a tenu une assemblée générale le 12 novembre 2014 à Ouagadougou à l`occasion de son 26e anniversaire |
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Ouagadougou - Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture(SYNATIC) exige la réouverture du dossier du journaliste Norbert Zongo assassiné le 13 décembre 1998 dans des conditions toujours pas élucidées, a appris APA mardi à travers une déclaration rendue publique.
Dans sa déclaration dont APA a reçu copie, le SYNATIC a d'abord manifesté son soutien au Syndicat national des travailleurs du ministère de la culture (SYNATRACT) qui s'est déjà signalé pendant les protestations «contre la nomination d'Adama Sagnon à la tête du ministère de la Culture».
Le SYNATIC rappelle que ce dernier (le ministre Adama Sagnon) figure « parmi les magistrats qui ont travaillé à entraver l'instruction du dossier Norbert Zongo ».
« Les démocrates, patriotes et progressistes n'ont pas oublié et n'oublieront jamais tout ce que ces « juges acquis » ont fait pour empêcher que n'éclate la vérité sur l'affaire Norbert Zongo», souligne le Syndicat dans sa déclaration.
Prenant ensuite acte de la démission d'Adama Sagnon (Ndlr : aujourd'hui en mi-journée), le SYNATIC a exigé que toute la lumière soit faite sur les dossiers portant sur des crimes de sang.
La structure syndicale exige ainsi « la réouverture du dossier Norbert Zongo et tous les dossiers judiciaires dont notamment Dabo Boukari, Thomas Sankara, Salifou Nébié » et « l'ouverture d'enquêtes sérieuses pour que justice soit faite pour toutes les victimes de l'insurrection populaire ».
Lors de sa prise de fonctions, le 21 novembre 2014, le président de la transition, Michel Kafando, a également autorisé des investigations sur le lieu de sépulture du Président Thomas Sankara, mort dans des circonstances troubles le 15 octobre 1987.
Les syndicats burkinabè ont refusé de faire partie du Conseil national de transition (CNT) composé de 90 membres, préférant rester dans leur rôle de « contre-pouvoir».
ALK/od/APA
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