Mouvement d’humeur à Laïco-Libya: les employés réclament la tête de leur DG #aOuaga

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Mouvement d’humeur à Laïco-Libya: les employés réclament la tête de leur DG

Publié le mardi 25 novembre 2014 | L`Observateur Paalga

© Autre presse par DR
Mouvement d’humeur à Laïco-Libya: les employés réclament la tête de leur DG

La journée du lundi 24 novembre 2014 a été marquée par un mouvement d’humeur à Laïco Ouaga 2000. En effet, les travailleurs dudit hôtel, solidaires de leurs camarades licenciés abusivement, selon eux, ont réclamé leur réintégration, de meilleures conditions de travail et exigé la démission de leur directeur général.

C’est à croire que ce dernier trimestre de l’année 2014 est celui des revendications, auxquelles le personnel de Laïco Ouaga 2000 n’a pas voulu être absent. En effet, des employés de ce grand hôtel de la capitale burkinabè ont observé un arrêt de travail dans la matinée du lundi 24 novembre pour protester contre leur directeur général et celui en charge des ressources humaines. «Nous avons un nouveau DG qui est arrivé au mois de mai et qui a une façon de travailler aux antipodes de nos réalités. Tous nos avantages liés à nos conditions de travail ont été supprimés. Nous avons discuté avec lui mais il reste de marbre», a expliqué Eric Séoné, un des délégués du personnel. A entendre les travailleurs, ils n’ont pas eu gain de cause et, pire, la situation est de plus en plus délétère : une cinquantaine d’employés ont eu par exemple leurs contrats interrompus récemment par les premiers responsables de la structure hôtelière. En résumé, c’est un problème managérial, disent-il. «Il ne parle pas de nos conditions de vie mais seulement du travail», a indiqué le délégué du personnel avant d’ajouter qu’ils subissent «une pression de travail énorme». Pour lui, si plus de 50 travailleurs sont renvoyés d’un effectif d’une centaine de personnes, les conséquences ne peuvent qu’être désastreuses. D’où la nécessité d’avoir des mesures d’accompagnement pour fournir des services dignes d’un hôtel 5 étoiles.
«Après avoir épuisé toutes les démarches, nous réclamons tout simplement la démission du DG et du DRH, et la réhabilitation de nos camarades», ont déclaré Eric Séoné et ses collègues qui s’apprêtaient même à s’entretenir avec le PDG de Laïco Ouaga 2000, en l’absence du DG incriminé, que nous n’avons malheureusement pas pu joindre.

Jérôme William Bationo