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11-Décembre 2014 : le top de départ des conférences donné
Publié le mardi 25 novembre 2014  |  Sidwaya




Sous le parrainage du grand Chancelier des Ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma, le comité national d’organisation des festivités du 54e anniversaire de l’indépendance du Burkina, a lancé la conférence inaugurale, le jeudi 20 novembre 2014 à Dédougou, sous le thème « Rôle et responsabilité des collectivités territoriales pour l’émergence du Burkina Faso »

C’est parti pour la série des conférences dans la Boucle du Mouhoun sous le thème « Rôle et responsabilité des collectivités territoriales pour l’émergence du Burkina Faso », retenu pour la commémoration des festivités du 54e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Ville-hôte de ces festivités, Dédougou a ouvert le bal de ces conférences prévues dans les six provinces de la région de la Boucle du Mouhoun. Trois (3) panels ont permis au grand public de la cité de Bankuy , qui a fait le déplacement de la salle de conférence du conseil régional, le jeudi 20 novembre 2014 à 15 heures, de bien cerner les contours de ce thème qui met en avant l’implication des acteurs des collectivités territoriales pour le développement local. « A mon avis, c’est un thème bien à propos parce qu’il était temps de marquer une pause pour réfléchir sur la décentralisation amorcée dans notre pays depuis les années 90. Et de tels thèmes permettent donc de partager et de faire une capitalisation des différentes idées afin d’améliorer ce qui est à parfaire dans ce processus », a estimé Sébastien Lota Fofana, chef de service des ressources humaines de la commune de Dédougou, chargé des affaires administratives.

La décentralisation,
« une coquille vide »
sans le développement local

Amorcée en 1995 avec trente trois communes, la communalisation intégrale est devenue une réalité avec l’érection de trois cent cinquante une(351) communes à l’issue des élections d’avril 2006 sur toute l’étendue du territoire. Pour la déconcentration des services de l’Etat, le pays a été découpé en treize (13) régions représentant ainsi avec les 351 communes les deux (2) niveaux de collectivités territoriales.
Cette politique de décentralisation, aux dires de la modératrice de la conférence du jour, Aïcha Tamboura/ Diawara, responsabilise les acteurs de ces collectivités à conduire le développement de leur localité avec l’assistance de l’appareil étatique. Ainsi consacre-telle (la politique de décentralisation) le transfert de onze (11) blocs de compétences aux collectivités territoriales en vue de concourir avec l’Etat à l’administration et à l’aménagement du territoire, au développement économique, social, éducatif, sanitaire, culturel, scientifique ainsi qu’en la protection et en la mise en valeur des ressources naturelles, et à l’amélioration du cadre de vie des populations. Regroupement des habitants d’une même localité unis par des liens de solidarité résultant du voisinage désireux de prendre en charge eux-mêmes la gestion de leurs propres affaires mais surtout capables d’en rechercher les ressources, selon l’animateur du premier panel portant sur le «Rôle et responsabilité des différents acteurs y compris les femmes et les jeunes» , Charles Ky, la commune est la base du développement local. Ainsi chaque membre de la commune, a poursuivi le panéliste, a un rôle et une responsabilité dans le développement de sa localité. La pensée de Aïcha Tamboura selon laquelle « sans le développement local, la décentralisation serait une coquille vide», interpelle à juste titre tous les acteurs à s’impliquer pour booster le développement local, et partant, de l’émergence du Burkina. «L’apport des pôles de croissance » (deuxième panel) a été dégagé comme une voie à ce développement local. En faisant l’historique des pôles de croissance dans d’autres pays et du cas de «Bagrépôle » au Burkina Faso, le deuxième conférencier, Nicolas Kobéané, a démontré l’importance de ces pôles de croissance qui se reposent sur un bon aménagement du territoire pour le déclic du développement à la base. Responsable de tout ce processus, l’Etat assiste les collectivités territoriales par un appui financier (troisième panel) afin de leur permettre d’avoir des bases solides pour prendre en main leur destinée. Ainsi, le gouvernement développe chaque année des initiatives dans le but de faire parvenir le plutôt possible son soutien financier aux collectivités territoriales, à en croire le dernier panéliste du jour, Issiaka Paré. « Le transfert des ressources liées aux appuis financiers de l’Etat aux collectivités pour le financement de la décentralisation, constitue un tremplin pour l’effectivité de ladite décentralisation, et par ricochet, le développement à la base », indique-t-il. En plus des défis des appuis financiers de l’Etat, les collectivités, selon Issiaka Paré, ont des ressources propres que sont les recettes fiscales et les taxes locales.

Kamélé FAYAMA
faygracias@yahoo.fr
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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