Le Premier ministre du Burkina, Beyon Luc Adolphe Tiao, a procédé ce mardi 4 septembre 2012 à Ouagadougou à l’ouverture des assises sur l’Enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP). Les participants ont jusqu’au 7 septembre pour formuler des recommandations en vue de favoriser l’insertion socioéconomique des jeunes des pays membres de la Conférence des ministres de l’éducation des pays ayant le français en partage (CONFEMEN).
Les travaux des assises sur l’Enseignement et la formation techniques et professionnels(EFTP) ont ouvert leurs portes ce matin sous la présidence du chef du gouvernement burkinabè à Ouagadougou. Les 300 participants venus de 30 pays réfléchiront durant ces 4 jours sur le thème : « quelles compétences professionnelles et techniques pour une meilleure insertion socioéconomique des jeunes ? ». Ils feront l’état des lieux de l’enseignement et la formation techniques et professionnels(EFTP) en termes de faiblesse et de forces.
Ils prendront pour référence les conclusions des assises de Bamako de 1998 afin d’identifier les contraintes majeures qui entravent le développement de l’EFTP, de partager les expériences en matière de politique d’EFTP ainsi que les bonnes pratiques et de proposer des recommandations en lien avec chaque thématique.
De l’espoir pour les jeunes Beyon Luc Adolphe Tiao, Premier ministre du Burkina, a fait part des efforts de son gouvernement afin d’encourager l’insertion socioéconomique des jeunes à travers le Programme spécial de création d’emploi pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF). Pour Ibrahima Sall, ministre de l’Education nationale du Sénégal, président en exercice de la CONFEMEN, le thème des assises est « non seulement d’actualité, mais aussi et surtout porteur d’espoir pour des millions de jeunes dans nos pays respectifs ».
Les recommandations des assises seront connues le 7 septembre, date à laquelle une visite du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPRZ) est prévue.