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Crash du vol d’Air Algérie: les juges français en Espagne (source judiciaire)
Publié le vendredi 21 novembre 2014  |  AFP
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© Présidence par DR
Vol AH 5017 d`Air Algérie : le président du Faso sur les lieux du crash
Vendredi 25 juillet 2014. Nord-Mali. Le président du Faso, Blaise Compaoré, s`est rendu sur les lieux du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie survenu dans la nuit du 23 au 24 juillet après son décollage de Ouagadougou en direction d`Alger




Paris- Les juges français enquêtant sur l'accident d'avion d'Air Algérie, qui avait fait 118 morts en juillet au Mali, se trouvaient vendredi à Madrid pour recueillir notamment des informations sur l'équipage espagnol de l'appareil, a appris l'AFP de source judiciaire.

Le vol AH5017 Ouagadougou-Alger s'était écrasé dans le nord du Mali une demi-heure après son décollage pour des raisons qui demeurent inconnues.

Le McDonnell 83, affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole de leasing Swiftair, transportait 112 passagers, dont 54 Français, et les six membres de son équipage étaient espagnols.

Si elle doit identifier les victimes françaises, l'enquête ouverte à Paris doit aussi permettre d'établir les causes de l'accident, d'où la commission rogatoire internationale qui avait été adressée aux autorités espagnoles.

Depuis lundi, plusieurs enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens et trois experts sont en Espagne pour assister à certaines investigations conduites par les enquêteurs espagnols.

Vendredi, les juges d'instruction Sabine Kheris et Raphaëlle Agénie-Fécamp se sont à leur tour rendues à Madrid pour récupérer des documents concernant notamment les contrats de travail et les emplois du temps des membres d'équipage, mais aussi la compagnie Swiftair.

Lors de la présentation d'un rapport d'étape en septembre, un responsable du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français, Bernard Boudaille, avait indiqué qu'aucune piste n'était alors privilégiée pour expliquer l'accident.

Fin octobre, un responsable militaire burkinabè avait indiqué que l'identification des victimes était toujours en cours et qu'elle pourrait s'achever en janvier.

Outre les Français, les passagers étaient des ressortissants du Burkina Faso, du Liban, d'Algérie, d'Espagne, du Canada, d'Allemagne et du Luxembourg.


jac/ng/sj/ct
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