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Nouvelle attaque au Niger: 3 soldats d’un camp militaire blessés près de Niamey (autorités locales)
Publié le vendredi 21 novembre 2014  |  AFP
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© aOuaga.com par A.O
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La ville de Dori, située à 265 km de Ouagadougou dans la région du Sahel, s`active pour accueillir la commémoration de la fête nationale de l`indépendance le 11 décembre 2013




Ouagadougou - Au moins trois soldats nigériens ont été blessés dans une nouvelle attaque sur le sol nigérien, perpétrée contre un camp de l'armée à environ 90 km de Niamey, a-t-on appris vendredi auprès des autorités locales.

"Les assaillants sont venus à moto, ils ont attaqué entre 21H00 et 22H locales (jeudi 20H00 et 21H00 GMT), un camp de l'armée à 3 km de Ouallam et ont blessé trois soldats", a affirmé à l'AFP un responsable de la municipalité
de Ouallam.

L'identité des assaillants n'a pas été précisée et l'attaque n'a pas été
revendiquée dans l'immédiat.

Deux des blessés ont été évacués à l'hôpital de Niamey, selon ce
responsable.

L'attaque a fait "quelques blessés légers côté forces de défense et de
sécurité (FDS)" et "plusieurs tués parmi les assaillants, selon la radio
privée Anfani.

"Grâce à la vigilance et à la détermination des FDS, les assaillants ont
vite été neutralisés", a ajouté la sation.

C'est le troisième incident du genre en moins d'un mois survenant en
territoire nigérien, dans les environs de Niamey. Ouallam ne se trouve qu'à
une heure de route de la capitale, que 250 km séparent de la frontière
malienne.

Le camp attaqué jeudi est situé dans la périphérie de Ouallam et a servi de
théâtre d'entraînement au contingent de militaires nigériens qui ont été
déployés en 2012 au Mali dans le cadre de la force africaine contre les
jihadistes qui occupaient le nord malien.

"J'ai été réveillé par des tirs intenses et aussitôt j'ai pensé à une
attaque", a déclaré à l'AFP un habitant de Ouallam joint par téléphone
vendredi.

Le gouverneur local a minimisé les faits. "Il n'y a pas eu d'attaque à
Ouallam, il y a eu un mouvement suspect de véhicules et l'armée a fait des
tirs de sommation", a nié Hassoumi Djabirou, gouverneur de la région de
Tillabéri (ouest), dont dépend Ouallam, interrogé par l'AFP.

Les autorités nigériennes, entrées en pré-campagne présidentielle avant le
scrutin de 2016, sont relativement discrètes au sujet de ces attaques.

Mercredi, une localité de l'ouest du Niger, proche du Mali, avait été
attaquée par des jihadistes qui ont tué au moins un militaire nigérien, selon
des sources concordantes.

L'attaque qui s'est produite à Bani Bangou, à 250 km à l'ouest de Niamey, a
été revendiquée par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de
l'Ouest (Mujao), un des groupes armés ayant contrôlé le nord du Mali près d'un
an entre 2012 et début 2013.
bh/jf/jlb
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