Le conseil municipal de la ville de Ouagadougou a tenu sa dernière session, le vendredi 14 décembre 2012, au Palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané. Cette session a été l’occasion pour les conseillers d’élever des personnalités au rang de citoyen d’honneur de la ville.
Pour cette dernière session du conseil municipal de Ouagadougou, c’est le Palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané qui a servi de cadre à la tenue de cette session, le vendredi 14 décembre 2012. Fait marquant, elle a connu en plus des conseillers municipaux (162 présents et 29 absents), la participation des maires d’autres communes, des structures associatives, de la population et de personnalités de marque. Parmi celles-ci, 28 ont été élevées au rang de citoyen d’honneur de la ville à l’issue de la délibération du conseil municipal au regard de leur contribution au développement de la ville de Ouagadougou.
Il s’agit, entre autres, du maire de la ville de Paris et président de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), Bertrand Delanoë, de l’ancien président du Bénin et maire de Cotonou, Nicéphore Soglo, du gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé et du maire du district de Bamako et membre de l’AIMF, Adama Sangaré. Ils ont reçu chacun, un certificat de reconnaissance, un sac et un livre d’or qui retrace l’histoire de la ville de Ouagadougou. Selon le président du conseil municipal, Simon Compaoré, durant ses trois mandats (de 1995 à 2012) à la tête du conseil, la commune s’est évertuée à établir des partenariats de coopération décentralisée en Afrique, en Amérique, en Asie et en Europe ; des relations de jumelage et une présence assidue et active dans les réseaux et autres organisations.
A ceux-ci s’ajoutent les rapports soutenus avec les partenaires techniques et financiers. Pour lui, toutes ces relations nombreuses riches, diverses et fructueuses ont permis à la ville de Ouagadougou d’asseoir un système d’organisation plus fluide et de management municipal efficace, compétent et modernisé . Ce qui a permis de mobiliser plus de 80 milliards de F CFA pour la mise en œuvre de politiques de développement et la réalisation d’infrastructures dans les domaines de la voirie, des équipements marchands et sportifs, de l’assainissement, de la gestion des déchets, de l’accès à l’eau potable, de l’éducation, de la santé… « Nous devons tous ces résultats à des femmes et à des hommes de bonne volonté et disponibles qui ont toujours eu pour Ouagadougou, une profonde amitié », a-t-il indiqué. Mais comme le reconnaît Simon Compaoré, des insuffisances n’ont sans doute pas manqué. Qu’à cela ne tienne, des réalisations sont visibles sur le terrain, dit-il et de s’enorgueillir : « Nous n’avons pas à rougir ». Ainsi, il a rendu un vibrant hommage à l’ensemble des conseillers municipaux pour leur assiduité aux différentes sessions. En guise de reconnaissance du travail bien accompli après 17 ans d’exercice à la tête du conseil municipal, le bourgmestre de Ouagadougou a reçu des présents et des attributs de roi, faisant de lui, chef des Akan en Côte d’Ivoire.