Politique
La société civile burkinabè exige ’’l’arrestation immédiate’’ de Blaise Compaoré
Publié le mercredi 19 novembre 2014 | Agence de Presse Africaine
© aOuaga.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Photo : Blaise Compaoré, président du Faso |
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Le Front de résistance citoyenne (FRC), regroupant des Organisations de la société civile (OSC) burkinabè, exige ‘’l’arrestation immédiate’’ de l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré, refugié à Yamoussoukro depuis sa fuite du pouvoir le 31 octobre dernier.
Dans un communiqué dont APA a reçu copie mercredi, le porte-parole du FRC, Pr Luc Marius Ibriga, rappelle que ‘'le Peuple burkinabè a pris son destin en mains par une insurrection populaire qui a contraint à la démission Monsieur Blaise Compaoré de ses fonctions de Président du Faso, Chef de l'Etat''.
Selon lui, cette insurrection populaire a pour origine l'obstination de Blaise Compaoré à ‘'substituer à la volonté de notre Peuple la sienne comme source de toute légitimité politique dans notre chère Patrie''.
Le Pr Ibriga estime qu'en se concertant pour violer notamment la Constitution et la Charte africaine de la démocratie, ‘'Blaise Compaoré et ses alliés de la majorité présidentielle se sont rendus coupables d'une tentative de coup d'Etat constitutionnel''.
En attendant la saisine de la Haute Cour de Justice de transition, institution compétente en la matière, le FRC demande, souligne le communiqué ‘'au Procureur du Faso, garant des intérêts du Peuple et de la société, de poursuivre ces individus pour trahison de la patrie et atteinte à la Constitution''.
Entre autres mesures urgentes, le FRC exige ‘'l'arrestation immédiate de monsieur Baise Compaoré, son extradition et son jugement pour atteinte à la Constitution'', note le communiqué, ajoutant que cela vise à ‘'faire droit au Peuple burkinabè, étancher sa soif de justice, honorer la mémoire de nos martyrs, éviter que de tels crimes à l'encontre du Peuple ne soient encore commis ‘'.
Par ailleurs, souligne le communiqué, le FRC est pour l'apposition de scellés dans les bureaux des anciens dirigeants et membres du gouvernement pour empêcher la destruction des preuves d'infractions.
‘'La société civile rassure l'opinion nationale et internationale qu'elle n'est pas animée par un esprit de vengeance mais qu'elle ne saurait cautionner l'impunité'', rasure dans le communiqué le Pr Ibriga, ajoutant que ‘'sans justice, il ne saurait y avoir de réconciliation nationale et de paix durable''.
ALK/cat/APA
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