Économie
Filière sésame dans les Hauts-Bassins: les acteurs accordent leurs violons
Publié le mercredi 19 novembre 2014 | Sidwaya
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Le Groupement des exportateurs et autres produits oléagineux du Burkina (GESB) a organisé une rencontre de concertation avec les acteurs de la filière, le jeudi 13 novembre 2014 à Bobo-Dioulasso. Elle avait pour but de coordonner les actions organisées pour une campagne d’achat du produit.
Pour le président du Groupement des exportateurs et autres produits oléagineux du Burkina (GESB) Souleymane Guira, l’objet de la rencontre était d’échanger avec les partenaires sur le prix d’achat du sésame pour la campagne en cours. «Pour cette année, les prévisions des récoltes sont bonnes au Burkina Faso et ailleurs. Pour ce faire, nous pensons que les prix du produit vont prendre un coup», a-t-il laissé entendre. Il a donc indiqué qu’ils ont fixé un prix au départ de la campagne qui est de cinq cent (500) francs CFA la boîte en brousse, pour éviter aux opérateurs de perdre de l’argent, et aux producteurs de voir leur sésame invendu. De son avis, le contenu de cette boîte en sésame équivaut à environ 1,3 ou 1,5 kg. En ce qui concerne les difficultés de la filière sésame, M. Guira pointe du doigt l’inorganisation. «Les acteurs de la filière n’arrivent pas à s’entendre pour décider des prix, alors qu’ils sont guidés par les prix sur le marché », a-t-il signifié. Par ailleurs, il a invité les acteurs à chercher la qualité du produit, car il a été constaté la présence du sable et de beaucoup de débris dans le sésame, ce qui le dévalorise aux yeux des acheteurs. Un des représentants des exportateurs de ce produit, Valérien Méda de OLAM-Burkina, a remercié le GESB pour la tenue de cette rencontre. «Nous avons parlé de la qualité du sésame burkinabè car elle est en train de baisser. Au cours de la rencontre, nous avons constaté que les acteurs ont pris la mesure de l’ampleur du problème. Ainsi, nous sommes satisfaits et notre objectif a été atteint», a-t-il conclu. Le secrétaire général du GESB, Hamza Koné a dit être content car selon lui, la filière se porte bien, au regard de l’importance que les différents acteurs accordent au domaine. Il a aussi déclaré que les partenaires ont compris qu’avec le sésame, on peut booster le produit intérieur brut. «Nous voulons donner une orientation noble à la filière qui peut nous permettre de lutter contre la pauvreté», a-t-il expliqué.
Evariste YODA
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