Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Editorial
Article
Editorial

Chers lecteurs, comme toutes les semaines, Djéliba a pu recueillir des informations dignes d’intérêt qu’il met à votre disposition. Lisez !
Publié le lundi 17 novembre 2014  |  Le Quotidien




Décès au domicile de Gilbert Ouédraogo lors de l’insurrection : le gardien auditionné

Deux semaines après l’insurrection populaire qui a poussé Blaise Compaoré à la démission et qui a vu le saccage des biens appartenant aux dignitaires du CDP et à leurs alliés, des parents de victimes continuent de réclamer justice. A Ouahigouya, les parents de Ousmane Ouédraogo (étudiant en 2e année de Gestion financière et immobilière), de Mohamed Bonsa (élève en 3e) et de Rachid Sawadogo, ont porté plainte auprès des autorités compétentes. Selon les informations parvenues à Djéliba, ces trois jeunes hommes avaient été ligotés par des miliciens de Gilbert Ouédraogo avant même que l’incendie soit déclenché par les manifestants. Selon des témoins, les corps de l’étudiant et de l’élève de 3e étaient méconnaissables. Ils ont été reconnus grâce à des objets qui ont été identifiés par les parents des victimes eux-mêmes. Djéliba a appris que les auditions ont commencé la semaine dernière à la gendarmerie de Ouahigouya afin de situer les responsabilités dans cette affaire. Et, selon la source de Djéliba, le gardien du domicile du maire de la ville a été le premier à être auditionné. Hier dimanche, dit-on, des avocats devaient rencontrer les parents des victimes afin de recueillir un certain nombre d’informations. Affaire à suivre.

Ouahigouya : les OSC du Nord lancent une pétition pour exiger la démission de Gilbert Ouédraogo

Il est revenu à Djéliba que les Organisations de la société civile du Nord ont lancé une pétition de 6 000 signatures, le samedi 15 novembre dernier, pour exiger la dissolution du conseil municipal de Ouahigouya et du conseil régional du Nord. Ces OSC comptent obtenir ces signatures au plus tard le mardi prochain pour demander notamment la démission du maire de Ouahigouya, Me Gilbert Ouédraogo, et du président du conseil régional du Nord, Aboubacar Sawadogo. Après l’obtention des 6 000 signatures, les OSC entendent organiser un point de presse pour faire le bilan.

Ouahigouya : l’appel anonyme de Gilbert Ouédraogo qui trouble
un militant du MPP

Depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre derniers, le Burkina Faso est à la recherche d’un président dont la mission sera de diriger la transition qui doit aboutir à l’élection présidentielle de 2015. Alors que toutes les pensées sont orientées vers le choix de ce président, certains « indésirables » ont le culot de se faire remarquer d’une manière qui a le don de troubler la sérénité de certaines personnes. En effet, un militant très actif du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a confié à Djéliba qu’il est troublé depuis qu’il a reçu un appel « masqué » du maire de Ouahigouya, Gilbert Noël Ouédraogo, dans la journée du 9 novembre 2014. Selon lui, le président de l’ADF/RDA lui a tout simplement demandé « si tout va bien à Ouahigouya », avant de lui demander les nouvelles de la ville. A en croire le militant du MPP, Gilbert Ouédraogo « n’est pas allé loin dans les causeries ». Alors, le militant s’interroge sur les vraies raisons de cet appel. Surtout que, selon lui, Gilbert Ouédraogo et lui n’échangeaient que sur Facebook. Il dit être troublé par cet appel et se demande bien ce qui se cache derrière ce coup de fil parce que, dit-il, il n’avait jamais donné son numéro à Gilbert Ouédraogo. En attendant de voir clair dans l’affaire, le militant en a fait le compte-rendu au secrétaire général du MPP au niveau provincial.

Couvre-feu à Tenkodogo :
des contrevenants molestés

Djéliba a appris que les contrevenants au couvre-feu dans la ville de Tenkodogo sont bastonnés. Selon les informations parvenues à Djéliba, lorsque les forces de l’ordre prennent un individu pendant le couvre-feu, ce dernier est fouetté avant qu’il lui soit permis de rentrer chez lui. Même les femmes qui se lèvent à 4 h du matin pour aller chercher de l’eau pour se prémunir des coupures intempestives ne seraient pas épargnées. Djéliba n’a pas pu vérifier ces informations. Mais la source de Djéliba, digne de foi, est catégorique : les forces de l’ordre molestent bel et bien les contrevenants. En plus, les populations en parlent régulièrement. Maintenant, la question qui mérite d’être posée est la suivante : les forces de défense et de sécurité ont-elles le droit de molester les contrevenants ? Selon des sources concordantes, celui qui se fait prendre lors d’un couvre-feu doit être conduit au poste de police ou de gendarmerie le plus proche pour être libéré le lendemain.

Insurrection populaire : quand un maire commandite l’incendie de sa mairie

Vraisemblablement, dans le camp CDP, personne n’avait prévu la tournure que les manifestations du 30 octobre dernier ont prises. Certains n’ont pas eu le flair de mettre à l’abri certains dossiers compromettants. C’est le cas d’un maire d’arrondissement de Ouagadougou. Ce dernier, surpris par la grande mobilisation des manifestants et par l’incendie de l’Assemblée nationale, a vite fait de se réfugier quelque part, omettant d’emporter avec lui des documents « sensibles », selon la source de Djéliba. C’est ainsi qu’il aurait distribué des billets de banque (de 2 000 à 5 000 F CFA) à des jeunes pour incendier la mairie dans l’espoir d’effacer les traces de certains dossiers. Ce que ces jeunes auraient refusé. Selon cette même source, le maire est actuellement entre les mains des forces de l’ordre.

Escroquerie à Ouaga : le DP
et les 10 millions du DG

Djéliba a appris, de source digne de foi, que le directeur de publication d’un quotidien de la place est impliqué dans une affaire d’escroquerie à Ouagadougou. Ce dernier aurait soutiré la somme de plus de 10 millions de francs CFA au directeur général d’une institution très importante dans l’économie du pays. Selon la source de Djéliba, le DG en question serait en train de juger de l’opportunité de porter plainte contre le DP. La source ajoute que le DP serait impliqué dans une affaire similaire avec un ancien ministre.

Situation nationale : vers une nouvelle coalition de partis politiques ?

Le samedi 15 novembre dernier, Djéliba a surpris des responsables de partis politiques non affiliés au Chef de file de l’opposition et non affiliés à la majorité, dans un hôtel de la place, à Ouagadougou. Ces responsables y ont tenu une réunion qui a duré deux heures, de 20 h à 22 h. Il s’agit pour ces partis politiques, dont la Coalition s’annonce comme une troisième force alternative, de se faire entendre. Même s’ils ne s’indignent pas du processus en cours, ces partis politiques souhaitent être pris en compte dans le processus d’inclusion. Par ailleurs, ils entendent s’organiser pour les joutes à venir.

Bobo-Dioulasso : des commerçants
demandent la dissolution de la Chambre territoriale de commerce de l’ouest

« Le départ de Blaise ne justifie pas l’avènement du changement tant prôné. Blaise était un élément d’un système. Pour qu’il y ait véritablement un changement il faut substituer tous les éléments constituant le système », disait un responsable d’OSC. En effet, le départ de l’ancien Président du Faso semble ouvrir la voie au « changement ». Dans bon nombre de secteurs, nombreux sont les responsables qui sont contestés du fait d’avoir appartenu à l’ancien régime. Alors que les OSC tentent d’évincer Salia Sanou de la gestion de la commune de Bobo, des associations de commerçants, selon les informations parvenues à Djéliba, contestent les membres de la Chambre territoriale de commerce de l’Ouest, dirigée par El Hadj Djanguinaba Barro. Certaines de ces associations ont confié à Djéliba que tous les membres de cette entité sont du régime Compaoré. Elles souhaitent les voir subir le même sort que leur commandant. « En tant que commerçant, même en règle vis-à-vis de la loi, pour bénéficier de certains avantages ou avoir certains marchés, il fallait forcément faire partie de leur clan », a indiqué un responsable d’association à Djéliba. Pour ce faire, ces associations demandent la dissolution pure et simple du bureau de la section de Bobo-Dioulasso de la Chambre de commerce. Par ailleurs, elles menacent d’user d’autres méthodes pour aboutir à leurs fins si les autorités faisaient « la sourde oreille ».

Bobo : SOS pour le ciné Guimbi

Le cinéma est en train de « mourir » à Bobo-Dioulasso, ville culturelle du Burkina Faso. C’est alors que l’Association de soutien du cinéma au Burkina Faso, dont l’objectif premier est la sauvegarde du 7e art, veut redonner au cinéma la place qui est la sienne à Bobo. Pour ce faire, l’existence d’une salle de cinéma conforme aux réalités du moment s’impose. Ainsi, le site du ciné Guimbi, fermé il y a plus de 10 ans, situé au quartier Koko de Sya, a été racheté par l’association en vue de le faire renaitre de ses cendres. Il y est prévu la construction de deux salles de 156 places et de 324 places. Avec un coût global de 2 millions d’euros, l’association peine à réunir tous les fonds du projet. D’où son appel à l’aide. Néanmoins, le terrain a été acquis et des fonds seraient disponibles pour la construction de la petite salle de 156 places. Le lancement du chantier du nouveau ciné Guimbi a eu lieu le vendredi 14 novembre 2014 sur son site lors d’une projection de films.

Bobo-Dioulasso : des péagistes demandent un audit de la gestion des péages

« Les péages sont gérés de façon floue », a confié un péagiste à Djéliba. Estimant que les péages étaient gérés par des « acolytes » du régime déchu, les péagistes veulent aussi profiter de la situation nationale pour donner de la voix. Doutant de la transparence dans la gestion de ces pôles économiques, les péagistes recommandent un audit sur la gestion des péages. Par ailleurs, les péagistes soupçonnent les autorités (celles de l’ancien régime) de vouloir privatiser les postes de péage. Sûrs de leurs sources, les informateurs de Djéliba lui ont fait savoir que l’acte de privatisation devrait être signé le 1er janvier 2015. Du coup, ils exigent son annulation et dénoncent ce qu’ils qualifient de confiscation des postes de péage par un groupe de personnes.

Lutte contre Ebola : quand
des Ouagalais mangent de la viande
de brousse

Alors que l’épidémie d’Ebola a commencé à sévir au Mali, un pays voisin, et que des mesures urgentes s’imposent pour prévenir le mal au Burkina, des Burkinabè trouvent le moyen de ne pas respecter les consignes du ministère de la Santé. En effet, Djéliba a aperçu, le week-end dernier, à la Zone 1, à Ouagadougou, un jeune homme qui trainait un gros rat comme un trophée, avec un sourire qui en disait long sur sa volonté d’en faire un véritable délice. Djéliba, qui poussait sa moto, a marqué un temps d’arrêt pour sensibiliser « l’indiscipliné ». « Mon frère, tu ne sais pas qu’on ne mange plus les animaux de brousse ? Il y a Ebola hein », a lancé Djéliba, espérant dissuader le contrevenant. Au même moment, deux femmes qui passaient, ont essayé, à leur tour, de dissuader le « transgresseur ». Mais rien n’y fit. L’homme, voyant qu’il attirait l’attention des uns et des autres, s’est empressé de cacher son butin dans un sachet noir, avant de fondre dans les « six-mètres » du quartier. Après cette scène, Djéliba se pose la question suivante : la campagne de sensibilisation contre Ebola passe-t-elle réellement auprès des populations ?1

Djéliba, l’incognito
Commentaires