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Burkina: l’opposition espère que le président de la transition sera désigné lundi
Publié le vendredi 14 novembre 2014  |  AFP
Transition
© aOuaga.com par G.S
Transition : un premier projet de charte remis au chef de l`Etat
Lundi 10 novembre 2014. Ouagadougou. Hôtel Laico de Ouaga 2000. Le chef de l`Etat de la transition, lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a officiellement reçu le projet de charte de la transition concocté par la société civile, l`opposition et les chefs coutumiers et religieux. Photo : Me Bénéwendé Sankara, président du Front progressiste sankariste (FPS)




Ouagadougou - Deux leaders de l’opposition burkinabè ont dit vendredi espérer que le président de la transition serait désigné lundi, ce qui constituerait une étape décisive pour la transmission aux civils du pouvoir par l’armée.

"On pense que d’ici lundi, on pourrait désigner le nouveau président", a déclaré à l’AFP Bénéwendé Sankara, l’un des ténors de l’opposition.

"D’ici lundi, on aura le président de transition", a assuré Ablassé Ouédraogo, un autre opposant, devant des journalistes.

La "charte de la transition", sorte de Constitution intérimaire validée jeudi par l’armée et les civils, sera signée samedi, a annoncé le lieutenant-colonel Isaac Zida, l’actuel homme fort du pays.

L’opposition se réunissait vendredi en fin d’après-midi pour désigner son candidat. La société civile et les autorités religieuses et traditionnelles, les deux autres composantes majeures du groupe dit "civil", choisiront le leur, tout comme l’armée. Aucun nom n’a pour l’instant filtré.

Un collège de 23 membres, dans lequel les civils sont majoritaires, désignera le nouveau président parmi ces différents candidats, ont expliqué des sources proches du dossier à l’AFP.

L’armée a pris le pouvoir le 31 octobre, après la chute du président Blaise Compaoré, aux affaires depuis 27 ans. L’Union africaine (UA) et les partenaires occidentaux du Burkina ont fait pression sur les militaires pour qu’ils s’effacent au plus vite.

L’UA avait lancé un ultimatum le 3 novembre au Burkina Faso, qui devait valider sous quinzaine ses institutions de transition et se choisir un président intérimaire. Ce délai expire lundi.

Le chef de la transition ne pourra être issu d’un parti politique. Il ne pourra pas non plus participer à l’élection présidentielle prévue d’ici novembre 2015.


roh-jf/tmo
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