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Le Burkina depuis la chute de Compaoré (CHRONOLOGIE)
Publié le vendredi 14 novembre 2014  |  AFP
UEMOA
© aOuaga.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Photo : Blaise Compaoré, président du Faso




OUAGADOUGOU - Rappel des événements au Burkina Faso depuis la chute de Blaise Compaoré, chassé par la rue fin octobre après 27 ans de règne pour avoir voulu modifier la Constitution et se maintenir au pouvoir.

--OCTOBRE 2014--

- 30: Ouagadougou sombre dans la violence, quand deux jours plus tôt des centaines de milliers de manifestants, opposés à une révision de la Constitution voulue par le chef de l'Etat afin de se maintenir au pouvoir, avaient manifesté dans la capitale.

L'Assemblée nationale est incendiée et la télévision publique prise d'assaut, forçant le gouvernement à annuler le vote de la révision constitutionnelle. Les troubles se propagent en province. L'armée annonce la dissolution du gouvernement et de l'Assemblée.

- 31: Blaise Compaoré annonce qu'il quitte le pouvoir. Il trouve refuge à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire.

Le chef d'état-major, le général Honoré Traoré, déclare qu'il assumera les "responsabilités de chef de l'Etat". Mais un groupe de jeunes officiers, mené par le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida, n°2 de la garde présidentielle, annonce prendre le pouvoir. La suspension de la Constitution est annoncée, tout comme la mise en place prochaine "d'un nouvel organe de transition".

--NOVEMBRE--
- 1er: Isaac Zida se déclare "chef de l'Etat", qualifiant de "caduques" les déclarations du chef d'état-major. Les hauts gradés de l'armée tranchent en sa faveur.

- 2: D'abord atone, l'opposition se mobilise contre la prise du pouvoir par l'armée, qu'une partie de la société civile avait un temps appuyée, alors qu'une médiation internationale - ONU, Union africaine et organisation ouest-africaine Cédéao - réclame un régime de transition "conduit par un civil". La communauté internationale, notamment les Etats-Unis, condamne la prise du pouvoir par les militaires.

L'armée investit la place de la Nation à Ouagadougou, lieu emblématique de l'insurrection, rebaptisé par le peuple "place de la Révolution", pour chasser des milliers de manifestants et prend le contrôle de la télévision nationale.

- 3: Isaac Zida promet une transition "dans un cadre constitutionnel", "dirigée par une personnalité consensuelle". L'UA menace de sanctions si les militaires ne remettent pas le pouvoir aux civils dans les deux semaines.

- 4: Isaac Zida s'engage à "remettre le pouvoir aux civils" auprès du chef traditionnel des Mossi, plus importante communauté burkinabè. L'ex-Premier ministre togolais Edem Kodjo nommé envoyé spécial de l'UA.

Le président François Hollande réclame un transfert du pouvoir aux civils,
affirmant que Paris "a veillé à évacuer" Blaise Compaoré avec les moyens
nécessaires.

- 5: Les parties prenantes de la crise conviennent d'une transition d'un an, sans s'accorder sur le nom du chef de cette transition, après des tractations sous l'égide des présidents ghanéen, sénégalais et nigérian.

- 7: La Cédéao appelle "communauté internationale" et "partenaires" du Burkina à ne pas imposer de sanctions au pays "compte tenu des efforts en cours". Elle met en place un groupe de contact.

- 8: La sous-secrétaire d'Etat adjointe américaine pour l'Afrique, Bisa Williams, en visite surprise, annonce avoir réaffirmé l'exigence de Washington d'une transition démocratique, devant Isaac Zida.

- 10: L'opposition et la société civile transmettent à l'armée leur "charte de la transition", Constitution intérimaire adoptée la veille.
Visite du Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l'UA.

- 11: Les présidents sénégalais et togolais s'entretiennent avec l'actuel homme fort, qui leur fait part des "amendements" que l'armée souhaite apporter à la "charte" reçue des civils.

- 13: Le Fonds monétaire international annonce qu'il attendra la formation d'un gouvernement "reconnu internationalement" pour reprendre son aide.

L'armée et les civils approuvent une charte fixant les institutions de transition, étape importante vers une remise du pouvoir aux civils par les militaires. De délicates discussions commencent sur le nom des futurs dirigeants du pays.

doc-acm/bc/jf/mw
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