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5e édition de la Semaine du cinéma scientifique : l’agriculture familiale et la sécurité alimentaire à l’honneur

Publié le jeudi 13 novembre 2014 | Sidwaya

© Autre presse par DR
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L’Institut français de Ouagadougou organise du 11 au 15 novembre 2014, la 5e édition de la Semaine du cinéma scientifique sur le thème «Agriculture familiale et sécurité alimentaire». La cérémonie de lancement des activités s’est déroulée le mardi 11 novembre 2014.

Pour la cinquième fois consécutive, l’Institut français de Ouagadougou présente les résultats de la recherche à travers des films documentaires. En effet, du 11 au 15 novembre se tient la Semaine du film scientifique sous le thème «Agriculture familiale et sécurité alimentaire». Des projections-débats de films documentaires, des séances de sensibilisation à la culture maraîchère et des expositions constituent les principales activités de la semaine. A celles-ci, s’ajoutent la soirée de récompense du meilleur réalisateur sur la recherche scientifique dénommée les Mils d’or. Selon les organisateurs, l’objectif de la manifestation est de mobiliser les chercheurs et les professionnels des médias au service de l’information et de la culture scientifique pour mieux diffuser et valoriser les résultats de la recherche auprès des populations. Aussi, la semaine vise d’une part, à offrir un accès à l’actualité scientifique et aux avancées de la science et d’autre part à satisfaire la curiosité de ceux qui souhaiteraient devenir les contemporains des chercheurs et désireux de faire de la recherche pour le progrès de leurs pays. La première conseillère de l’ambassade de France au Burkina Faso, Véronique Dan, a indiqué que la recherche n’est pas seulement une affaire de laboratoire, mais elle permet des applications indispensables à l’amélioration de la vie des concitoyens. Par conséquent, il est prévu des entrées libres et des visites-commentées aux écoles qui manifesteront la volonté de recevoir les chercheurs scientifiques. A entendre Mme Dan, des élèves et des étudiants seront initiés à la culture de la recherche scientifique. Le patron de l’édition 2014 de la Semaine du cinéma scientifique, le secrétaire général du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Maxime Compaoré, a, quant à lui, signifié que la valorisation et la vulgarisation des résultats de la recherche sont entre autres, les grands défis de son département. D’où l’intérêt particulier qu’il porte à cette activité devenue annuelle depuis la 1ère édition en 2010. «Nous sommes très attachés à tout ce qui va dans le sens de la vulgarisation scientifique. Le cinéma est un moyen, un canal de diffusion des recherches et des innovations. Nous restons donc convaincus que c’est à travers de telles initiatives que nous pourrons montrer à nos concitoyens que la recherche scientifique et les nouvelles connaissances sont porteuses de développement pour nos sociétés», a-t-il soutenu. Il a par ailleurs ajouté que la réalisation de films documentaires sur la recherche permettra aux chercheurs burkinabè de promouvoir leurs recherches combien enrichissantes, rangées dans les tiroirs ou dans les laboratoires. «Les chercheurs burkinabè ont trouvé des variétés de plantes adaptées au climat, mais les difficultés liées à la diffusion et à la promotion desdites variétés ont fait qu’elles restent encore inconnues de l’opinion publique», a-t-il déploré. Cependant, il a rassuré que le ministère en charge de la recherche apportera l’expertise de ses chercheurs à l’évènement précisément pour la sélection et la classification des films pour la compétition de la soirée «des Mils d’or» dont il est membre de jury ainsi que pour les séances de projections-débats. Et ce, en fonction de leur domaine de compétences et de leur recherche personnelle. L’organisation de la Semaine du cinéma scientifique 2014 a reçu le soutien exceptionnel de la société d’assurance Allianz, de l’Institut de recherche de développement (IRD). A en croire son directeur général, Tierry Broussou, les objectifs poursuivis par les organisateurs sont en phase avec les valeurs de son entreprise. Il a précisé que le groupe Allianz accompagne la population rurale à travers diverses prestations, comme des micro-assurances risques de sécheresse (1 hectare pour 10 000/an), l’octroi de crédits (50 000/an contre une prime de 300 FCFA).

Joseph HARO
Céline ZONGO (stagiaire)