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Burkina Faso : les concertations sur la charte vont déboucher sur un consensus (CEDEAO)
Publié le mercredi 12 novembre 2014  |  Xinhua
Situation
© aOuaga.com par G.S
Situation nationale : les présidents togolais et sénégalais au Burkina
Mardi 11 novembre 2014. Ouagadougou. Les présidents togolais, Faure Gnassingbé, et sénégalais, Macky Sall, sont arrivés au Burkina pour rencontrer les protagonistes de la crise au Burkina




Les émissaires de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les présidents sénégalais Macky Sall et togolais Faure Gnassingbé se disent convaincus que les différentes concertations sur la charte vont aboutir à un consensus.
Les émissaires de la CEDEAO ont tenu ses propos au terme d'une rencontre avec les parties prenantes au processus de transition après la chute du président Blaise Compaoré le 31 octobre dernier.

Ils ont fait remarquer que les positions entre les partis politiques et celles des autorités militaires ne sont pas très éloignées, les unes des autres.
Soulignant que les deux parties sont tous d'accord sur le profil et sur le fait que la personnalité devant diriger la transition soit un civil, tout comme d'ailleurs sur le choix du Premier ministre, le président Sall a laissé entendre que les divergences tournent autour des différents organes de la transition.

Insistant sur le caractère inclusif de cette charte en y impliquant les différentes forces vives du pays, l'armée est favorable pour un allègement au maximum des organes de la transition afin de faciliter et la gestion et la continuité de l' Etat.
Dans cette optique, les émissaires de la CEDEAO ont déclaré laisser la latitude au peuple burkinabè de faire des propositions et d'accorder les vues, précisant que leur rôle se résume à la facilitation pour un retour à une vie constitutionnelle normale.

En réponse à la charte de la société civile, les militaires ont demandé la suppression de l'Assemblée nationale de transition, la suppression Conseil national de la défense et de sécurité et la Commission de réconciliation nationale et des reformes.
La contre-proposition des militaires prévoit le renforcement du Conseil national de transition (CNT) qui aurait un caractère consultatif et dirigé par un militaire.
Expliquant la contre-proposition des militaires, le Pr Luc Marius Ibriga a souligné que les militaires trouvent que ces structures sont lourdes pour une transition d'un an et qu'il faut simplifier et alléger pour pouvoir aller à la transition.

Le chef de file de l'opposition politique, Zéphirin Diabré, qui s'est dit confiant quant à l'aboutissement heureux des concertations, a laissé entendre que toutes les parties sont d' accord pour que les choses avancent dans le bon sens.
Il était prévu en principe, ce mercredi, une séance de travail entre l'opposition politique et la société civile en vue d' examiner les positions des autorités militaires.
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