L’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) a tenu une assemblée générale extraordinaire le lundi 3 septembre 2012 dans la salle du Conseil municipal de Ouagadougou. A l’ordre du jour : l’examen du rapport moral et financier du bureau national ; pour le président de l’Association, Simon Compaoré, il s’agira de faire le bilan de cinq ans de mandature.
L’Association des municipalités du Burkina Faso est une structure faîtière, qui regroupe l’ensemble des 302 communes rurales et les 49 communes urbaines du pays. Son objectif est d’appuyer les élus locaux pour leur permettre de réussir leur mandat. Cette assemblée générale extraordinaire du bureau national a été convoquée en anticipation des prochaines élections couplées. L’Assemblée générale compte 200 membres et est composée des présidents des conseils régionaux, des membres des bureaux régionaux et du bureau national. Elle aura a examiner, entre autres, le rapport moral et financier du bureau national (mandat 2006-2012), le rapport de la commission ad hoc de réflexion sur les préoccupations des maires et le projet de contribution DGI-AMBF.
Pour le premier point, il s’agira, selon le président, essentiellement du bilan de tous les projets et activités réalisés au profit des différentes communes par l’association et la situation de la trésorerie.
S’agissant du deuxième point de l’ordre du jour, le rapport de la commission ad hoc de réflexion sur les préoccupations des maires, les membres auront à se pencher sur les principales difficultés rencontrées par les différents bourgmestres dans l’exercice de leur fonction. Certaines communes ont vécu des moments troubles qui se sont traduits essentiellement par des violences, des entraves au fonctionnement dues au comportement et à l’action de certains citoyens. Ainsi, des mairies et des bureaux ont été momentanément fermés. Par ailleurs, certaines communes ont été victimes d’inondation, ce qui a quelque peu paralysé leur fonctionnement. En résumé, il s’agira de dresser une liste des principaux obstacles qui émaillent le fonctionnement des communes, d’une part, et, d’autre part, les problèmes qui entravent l’exercice de la fonction de maire.
Enfin, concernant le dernier point, portant sur le projet de contribution DGI-AMBF, il s’agira d’étudier des propositions avec la Direction générale des Impôts pour avoir un meilleur recouvrement des taxes et impôts qui reviennent aux différentes communes. Pour le président de l’AMBF, Simon Compaoré, qui préside pour la dernière fois cette association, beaucoup de réalisations ont été faites pour l’amélioration des conditions de vie des populations sous l’égide de son organisation. De nombreux projets portant sur l’assainissement, l’adressage, l’amélioration de l’état civil et la dynamisation des économies locales ont été développés grâce au dynamisme de la structure.
L’AMBF peut se targuer d’avoir pu construire son siège et l’hôtel des Maires. Aujourd’hui, elle bénéficie de la confiance de l’Etat, manifestée par le transfert de compétences (éducation, santé) et de ressources. Selon Simon Compaoré et ses collaborateurs, ils n’entendent pas partir sur la pointe des pieds, et pour cela, ils comptent organiser dans les jours à venir une conférence de presse-bilan pour faire le point de cette assemblée générale, qui s’inscrira dans la double obligation de transparence et de recevabilité qu’ils ont envers les citoyens.
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