Politique
Le Burkina toujours à la recherche d’une charte et d’un président de transition
Publié le mercredi 12 novembre 2014 | Jeune Afrique
© aOuaga.com par G.S
Révision de la Constitution : marche de protestation de femmes à Ouaga Lundi 27 octobre 2014. Ouagadougou. Des femmes de l`opposition et de la société civile ont marché dans l`après-midi pour exiger le retrait de l`Assemblée nationale du projet de loi portant révision de la Constitution. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique |
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Après les amendements apportés par l'armée sur la charte de la transition adoptée par les partis d'opposition et la société civile burkinabè, ces derniers doivent se rencontrer de nouveau mercredi pour "finaliser le document".
Zéphirin Diabré a jugé "recevables" les observations de l'armée sur la charte de la transition. Le 11 novembre, le chef de l'opposition burkinabè a ainsi annoncé qu'une rencontre entre les partis politiques, la société civile et les leaders religieux et traditionnels aurait lieu ce mercredi 12 novembre pour "étudier les modifications demandées par l'armée".
À l'en croire, les remarques de l'armée "ne devraient pas poser de trop gros problèmes pour qu'on puisse s'accorder". Sa déclaration est intervenue à l'issue des entretiens qu'il a eus avec les présidents du Sénégal et du Togo, Macky Sall et Faure Gnassingbé, venus mardi à Ouagadougou au nom de la Cedeao, pour "faciliter la transition au Burkina Faso".
Les deux chefs d'État se sont d'abord entretenus avec l'actuel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Isaac Zida, qui leur a fait part des "amendements" que l'armée souhaitait apporter à la "charte" reçue lundi des civils.
Macky Sall et Faure Gnassingbé ont ensuite rencontré séparément l'opposition, la société civile et les autorités religieuses et traditionnelles pour leur expliquer les désidératas de l'armée.
Ce que demande l'armée
"Parmi nos propositions, on a demandé que le Conseil national de transition [l'organe législatif, NDLR] soit présidé par un militaire et qu'il comprenne des militaires", a révélé un gradé burkinabè.
Dans leur projet de charte, les civils prévoient notamment un président civil, un gouvernement de 25 ministres et une Assemblée de transition de 90 députés, seuls 10 sièges étant attribués aux militaires et 10 autres à l'ancienne majorité dans ce projet. Dans les propositions de l'armée, l'Assemblée de transition devrait comporter 60 membres, répartis équitablement entre l'opposition (15 sièges), la société civile (15), l'armée (15) et l'ancienne majorité (15). ... suite de l'article sur Jeune Afrique
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