Politique
Avant-projet de charte de la transition : l’armée propose de supprimer certains organes
Publié le mercredi 12 novembre 2014 | burkina24.com
© aOuaga.com par G.S
Situation nationale : les présidents togolais et sénégalais au Burkina Mardi 11 novembre 2014. Ouagadougou. Les présidents togolais, Faure Gnassingbé, et sénégalais, Macky Sall, sont arrivés au Burkina pour rencontrer les protagonistes de la crise au Burkina |
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Les présidents du Togo et du Sénégal, dans le cadre de la facilitation de la transition au Burkina, rencontrent depuis l’après-midi de ce 11 novembre 2014 les différentes composantes de la société burkinabè à l’Hôtel Laïco à Ouagadougou.
Article mis à jour avec Justin YARGA et Noufou KINDO
C’est ainsi qu’ils ont reçu les représentants de l’opposition politique et de la société civile. A l’issue de la rencontre, Zéphirin Diabré, Chef de file de l’opposition politique, a indiqué à la presse que les deux présidents ont assuré de leur soutien au Burkina.
Ils ont dit aussi être venus pour transmettre à l’opposition, à la société civile et aux autorités coutumières, les observations de l’armée sur l’avant projet de la charte de la transition.
Le Pr Luc Marius Ibriga, membre de la société civile, a expliqué que l’armée a proposé de supprimer certains organes en vue d’alléger la machine de la transition, dont la durée n’excédera d’ailleurs pas un an.
« Ce sont des amendements, puisqu’ils sont partis de notre charte (voir Avant Projet de la charte de la transition ) dont on retrouve beaucoup d’éléments. Ils ont considéré que certains organes que nous avions proposés, (…) ils trouvent que c’est lourd pour une transition d’un an et que il faut simplifier et alléger pour pouvoir aller a la transition », explique Ibriga.
C’est ainsi que le lieutenant-colonel Zida et ses « frères d’armes » ont proposé que l’Assemblée nationale de la transition soit supprimée au profit d’un Conseil national de la transition. Ce dernier aura un statut consultatif et sera dirigé par un militaire.
« On trouvera toujours une solution »
« Il y a des différences dans la mesure où la charte proposée par les autorités militaires ne prévoit pas une assemblée nationale de transition mais un conseil national de transition qui aurait simplement un caractère consultatif. Les organes que nous avions mis en place, le conseil national de la défense est supprimé de même que les structure que nous avons mis, notamment la commission de réconciliation nationale et des reformes », explique Ibriga.
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