Société
Editions Sidwaya : le CSC prend le pouls après le soulèvement populaire
Publié le mardi 11 novembre 2014 | Sidwaya
© aOuaga.com par A.O
CSC : Nathalie Somé installée dans ses fonctions de présidente Vendredi 12 septembre 2014. Ouagadougou. Nathalie Somé a été officiellement installée dans ses fonctions de présidente du Conseil supérieur de la communication en remplacement de Béatrice Damiba |
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Une équipe du Conseil supérieur de la communication (CSC) a été reçue dans les locaux des Editions Sidwaya, le 11 novembre 2014, à Ouagadougou. L’objectif a été d’encourager le média et de recueillir ses préoccupations pour un meilleur fonctionnement.
Après les manifestations des 30 et 31 octobre derniers, certains médias publics ont été saccagés, d’autres ont subi quelques dommages. En tant qu’organe régulateur, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a pris l’initiative de faire le tour de ces médias d’Etat pour les encourager et recueillir leurs préoccupations. Dans cet élan de solidarité, les Editions Sidwaya ont été visitées par une équipe du CSC, dans la matinée du 11 novembre 2014. La délégation composée du directeur de cabinet, Nouhoun Tanou, du chargé de missions, Justin Tiono, et du conseiller Joseph Bonzi, a été reçue par la direction générale du «journal de tous les Burkinabè». Après avoir souhaité la bienvenue à ses hôtes, le Directeur général (DG), Rabankhi Abou-Bâkr Zida, a présenté l'entreprise ainsi que ses projets. Il a décliné l’organisation du groupe de presse et ses titres. Le DG, a par ailleurs fait le point des grands projets que Sidwaya entend réaliser pour rapprocher le journal de son lectorat. Au nombre de ceux-ci, l’on a noté l’acquisition d’un siège, d’une rotative afin de faciliter le tirage du journal à n’importe quelle heure et surtout l’installation d’une imprimerie à Bobo-Dioulasso. Après cette brève présentation, les invités ont dit être venus encourager et féliciter Sidwaya pour son professionnalisme dans le traitement de l’information. «Suite aux évènements récents, il était de notre devoir de passer voir nos partenaires pour constater s’ils ont été touchés», a fait savoir le conseiller, Joseph Bonzi. Pour lui, Sidwaya doit toujours rester le «journal de tous les Burkinabè» et continuer à respecter l’éthique et la déontologie. «Faites en sorte que la paix soit le maître-mot dans vos messages, la paix qui est si chère à nos populations», a-t-il ajouté. Des conseils que les responsables de l’organe ont dit prendre en compte. Pour M. Zida, si son journal s’en est tiré sans casses ni pillages, c’est grâce à l’esprit d’équipe, de solidarité et bien sûr du bon voisinage qui règnent au sein de ce média et autour de lui. Il a surtout rappelé qu’une formation au traitement de l’information en période de crise a été organisée au profit des journalistes bien avant les évènements passés, ceci, dans le souci de préserver la cohésion sociale. Il a en plus renouvelé ses encouragements à l’endroit des travailleurs des Editions Sidwaya et les a rassurés de sa disponibilité à poursuivre dans le professionnalisme. Rabankhi Abou-Bâkr Zida a souhaité voir le statut des Editions Sidwaya changer pour permettre à l'entreprise d'être plus autonome et plus opérationnelle.
Des journalistes victimes de la crise…
Pour sa part, le directeur des rédactions, Noufo Enok Kindo a plaidé pour la délivrance des cartes de presse aux journalistes qui remplissent les conditions d’acquisition et qui sont dans l’attente depuis près d’une année. Même si la «maison commune» n’a pas été touchée physiquement, M. Kindo a également déclaré à la délégation du CSC que certains des agents ont perdu leurs outils de travail (ordinateurs, appareils photos et dictaphones) dans les manifestations. Le directeur de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Souleymane Sawadogo, a fait comprendre qu’un de ses agents a été bastonné dans l’exercice de ses fonctions. Le directeur commercial et marketing, Paul Ismaël Bicaba, a souligné qu’un projet de messagerie de presse est en cours de réflexion et que l’accompagnement du CSC leur sera indispensable. Toutes ces préoccupations, les messagers de l’organe régulateur de la communication disent avoir pris bonne note et entendent les transmettre à qui de droit. D’ores et déjà, ils ont confié qu’ils envisagent confectionner des badges pour les organes afin de mieux les distinguer lors des cérémonies. Mais pour ce qui concerne la carte de presse, Joseph Bonzi a soutenu que la tâche a été confiée à une commission externe au CSC, mais que tout compte fait, le point sera fait à la hiérarchie.
- Gaspard BAYALA
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