Le Burkina vient de commémorer le 14e anniversaire du meurtre du journaliste Norbert Zongo. Un assassinat impuni, comme tant d’autres sur le continent.
Jeudi 13 décembre 2012. Des Burkinabè se recueillent et se révoltent à l’Atelier Théâtre burkinabè, dans le quartier Gounghin de Ougagadougou.
Quatorzième hommage annuel au journaliste assassiné Norbert Zongo. Un grapheur esquisse un portrait géant du fondateur de l’hebdomadaire L’Indépendant.
Un documentariste projette des vidéos d’étudiants contestataires réprimés après le décès de l’homme de presse. Des animateurs lisent des articles de Zongo. Des éditorialistes croisent le fer. Des militants réagissent. Des musiciens pétrissent ces émotions militantes au son d’une sobre kora.
Au bout de trois heures, l’ambiance devient électrique: le rappeur Smockey métamorphose une assemblée méditative. Il s’en improvise un chœur sur l’air de «Dis-moi qu’ils vont payer pour ce crime»…... suite de l'article sur Slate Afrique