Société
Institut français : les anciens combattants à la Une
Publié le mardi 11 novembre 2014 | Sidwaya
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Warren Boureima Saré, l’un des photographes burkinabè en vogue, expose à l’Institut français de Ouagadougou, ses travaux sur les anciens combattants. Intitulée La dernière carte, l’exposition prendra fin le samedi 22 novembre 2014.
Son engagement pour la photographie burkinabè est connu, mais le rêve de Warren Boureima Saré est de la faire connaître internationalement. Pour cela, le photographe, par ailleurs directeur du Centre photographique de Ouagadougou(CPO), multiplie les formations et les expositions sur certaines thématiques sociales. Dans ses derniers travaux, il expose, à travers des portraits photographiques baptisés « La dernière carte », son opinion du rôle des soldats burkinabè dans la seconde guerre mondiale, dans les guerres d’Algérie et d’Indochine. Après onze années de recherches à travers plusieurs villes (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tenkodogo, Fada N’Gourma, Koudougou, etc.), ses photos sont l’objet, depuis vendredi 24 octobre au samedi 22 novembre 2014, d’une exposition à l’Institut français de Ouagadougou, où une vingtaine d’œuvres montrent ces combattants de la liberté en treillis et bardés de médailles. Lors du vernissage de la présentation publique des œuvres, le vendredi 24 octobre dernier, la directrice de l’Institut français, Marine Leloup, s’est réjouie de cette exposition, résultat d’une coopération entre sa structure et le Centre photographique de Ouagadougou (CPO) du photographe Warren Boureima Saré. L’objectif de ce partenariat, a-t-elle ajouté, est d’accompagner la professionnalisation des photographes burkinabè. Quant à l’auteur de « La dernière carte», cette exposition est un hommage aux anciens combattants et également à son grand-père, Amado Saré, qui est à l’origine de son engagement pour ces soldats communément appelés «Tirailleurs sénégalais ». «C’est lui qui me racontait des histoires sur les anciens combattants », a-t-il expliqué. Alors pour lui, il est nécessaire de lutter contre l’oubli de ces militaires, estimés à 50 000 au sortir de la deuxième guerre mondiale, qui se sont battus aux côtés de la France. En quelques années, Warren Boureima Saré a réussi à mettre la photographie sous les projecteurs à travers des expositions au Goethe Institut et à l’Institut français de Ouagadougou. Il est également à l’origine de plusieurs sessions de formation en photographie au Centre photographique de Ouagadougou (CPO), l’espace culturel qu’il a créé, au profit de jeunes passionnés d’images. L’un des grands projets du CPO a été Ouaga 2013, réalisé en partenariat avec le Goethe Institut. Ce projet a permis à plusieurs jeunes photographes, membres du centre, d’exprimer leurs visions, via des clichés, de la capitale burkinabè. Adepte du panafricanisme, au niveau sous- régional, il a à son actif une caravane de l’image qui a permis à une trentaine de photographes africains de participer à la biennale de la photographie au Mali. M.Saré est aussi l’initiateur du premier atelier international de photographie Afrique-Europe. Cette rencontre a réuni dans la capitale burkinabè des photographes africains et européens.
Alassane KERE
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