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Transition : le chef de l’Etat reçoit un premier projet de charte

Publié le lundi 10 novembre 2014 | aOuaga.com

© aOuaga.com par G.S
Transition : un premier projet de charte remis au chef de l`Etat
Lundi 10 novembre 2014. Ouagadougou. Hôtel Laico de Ouaga 2000. Le chef de l`Etat de la transition, lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a officiellement reçu le projet de charte de la transition concocté par la société civile, l`opposition et les chefs coutumiers et religieux

Le chef de l’Etat de la transition, lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a officiellement reçu le 10 novembre 2014 à l’hôtel Laico de Ouaga 2000 un premier projet de charte émanant de 3 composantes des forces vives de la nation. Il s’agit de la société civile, de l’opposition politique et des chefs coutumiers et religieux. Le projet de charte remis est celui concocté le week-end par ces composantes.

Après la remise du projet de charte, le pasteur Henri Yé a déclaré à la presse que le but de l’audience était de remettre tout simplement main à main le projet de charte aux autorités de la transition. Il a souhaité que les autorités fassent bon usage du projet de charte, que le document soit approfondi pour servir de charte à la transition. Il a ajouté que a transition doit être assise sur des bases solides pour éviter les éternels recommencements.
De son côté, Me Bénéwendé Sankara, président du Front progressistes sankariste (FPS), a confié qu’une étape majeure vient d’être franchie avec la rédaction et la remise du projet de charte des 3 composantes des forces vives de la nation. A son avis, ce qui reste à surmonter maintenant est l’intégration, la prise en compte de ceux qui n’ont pas pris part à ce consensus. Il a aussi fait savoir que les autorités militaires sont en train de s’activer pour convoquer une large rencontre en vue d’arrêter le scénario de la transition.
La remise du projet de charte a eu lieu pendant la visite au Burkina du président mauritanien et président en exercice de l’Union africaine, Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce dernier doit avoir des concertations en début d’après-midi avec la société civile, la classe politique, les chefs coutumiers et religieux à la manière de ce qu’ont fait, le 5 novembre dernier, les présidents ghanéen, nigérian et sénégalais.

Séni DABO