Situation au Burkina : la Cedeao opposée à des sanctions internationales #aOuaga

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Situation au Burkina : la Cedeao opposée à des sanctions internationales

Publié le vendredi 7 novembre 2014 | FasoZine

© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Situation nationale : les forces vives défilent devant la CEDEAO
Mercredi 5 novembre 2014. Ouagadougou. Hôtel Laico. Les forces vives de la nation sont reçues à tour de rôle puis ensemble par les chefs d`Etat du Sénégal, du Nigeria et du Ghana par rapport à la situation nationale

Les pays membres de la Cédéao ont demandé à la communauté internationale et aux autres partenaires de ne pas imposer de sanctions au Burkina Faso, «compte tenu des efforts en cours au niveau de la région». C’était au sortir d’une session extraordinaire de la conférence des chefs d’État de l’institution, jeudi à Accra.

C’est après examen de la situation politique et sécuritaire au Burkina Faso que les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ont fait cet appel « à la communauté internationale et aux partenaires afin qu’ils n’imposent pas de sanctions au Burkina Faso compte tenu des efforts en cours au niveau de région et qu’ils continuent à soutenir ce pays en cette période délicate».

Ces dirigeants ont aussi souligné « l’excellent travail de la mission conjointe d’évaluation Nations unies- Union africaine – Cédéao, entreprise du 31 octobre au 5 novembre 2014 à Ouagadougou », et demandé aux trois organisations de poursuivre leurs efforts « en vue de garantir le succès de la transition » au Burkina Faso.

John Dramani Mahama, président du Ghana et président en exercice de la Conférence des chefs d’État et ses pairs ont appelé la commission de la Cédéao à nommer un envoyé spécial pour « faciliter le processus de dialogue » entre opposition politique, société civile et armée. Un groupe de contact présidé par le président sénégalais, Macky Sall, a été également mis en place.